Derrière une très haute haie de thuyas, le quartier de pavillons sociaux semble devoir échapper à la vision de la ville et se replier sur lui-même entre téléviseur constamment allumé, jardinets avec chiens et insultes entre voisins. Le soir frais et humide ne se prête guère aux garden-party mais la tablée est conviviale, l’herbe épaisse et le public présent. Après le spectacle des enfants de l’école Mendes France, une touchante rêverie autour des bidonvilles, les Magnifiques (vus à la télé !) vont trouver avec la magie de la nuit, la réponse poétique à leur question des derniers jours : Comment se porter sans porteur ? Il faut avoir le dos solide pour virevolter dans ce quartier !