Nous vous avons présenté les principaux numéros d’un spectacle de 70 minutes. Cependant, ce n’est pas une succession de numéros que la jeune troupe de Phare Ponleu Selpak se propose de jouer en France mais l’histoire d’une rencontre entre un cirque au Cambodge et une bande de « mauvais garçons ».
C’est un clin d’œil à l’histoire de l’école de cirque elle-même, traité avec humour et fantaisie. C’est un spectacle de divertissement marqué par son identité cambodgienne ; patrimoine culturel et réalités contemporaine. Il présente des numéros de qualité tout en racontant une histoire simple et amusante :
Un cirque s’installe quelque part au Cambodge. Une parade annonce leur arrivée : musique Chayam et sa danse masquée, acrobaties, les artistes prennent place.
Dans le public, une petite bande de « ban touy ban tom » se promet de bon moments et prépare déjà quelques tours. À peine les artistes ont-ils le dos tourné qu’ils investissent la scène. Mais le terrain est miné, c’est le cas de le dire, et l’explosion d’une grenade de guerre provoque leur première rencontre avec le directeur du cirque.
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Le cirque présente son premier numéro. Il s’agit de portées masculines à trois. Les numéros s’enchaînent. Rouleaux avec portées, contorsions féminines, équilibres sur chaises, trapèze fixe, passing… Mais dès l’instant où l’espace est laissé libre, les ban touy l’investissent jusqu’à être pris en flagrant délit de jouer avec des masques d’Apsra… Sacrilège. Une baston se préparent. C’était incontournable ; cascades et rigolages, les ban touy ban tom contre les athlètes de cirque ; c’est la ruse et la souplesse contre la force…
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Pour ne pas prendre une volée, il faut tout l’art d’un ban touy magicien pour désamorcer le conflit et profiter ainsi du bon moment pour prendre ses jambes à son cou. C’est au jongleur de jouer et les ban touy réapparaissent fort de leur premier succès. Le directeur se laisse séduire et c’est sur leur musique que le jonglage se fera. Mais c’est déjà le final et la bande de « mauvais garçons » réussi à se faire accepter de la troupe. Ils trouvent une place et entendent bien l’occuper pour de bon. Le plus petit des trois révèle son talent d’acrobate tandis que son ami magicien prend les rênes du dernier numéro d’acrobatie.
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Des références à la culture et à la vie au Cambodge s’égrènent tout au long du spectacle. L’orchestre de 3 à 5 musiciens selon les moments accompagne les numéros avec un répertoire classique du Cambodge. Des morceaux de la variété khmère viennent à quelques reprises prendre le relais. Ils sont introduits par les ban touy bien évidemment. Tandis que le cirque présente des danses d’Apsara, un clin d’œil à l’histoire d’Anémane et de la sirène, un rythme khmer et des mouvements khmers, ce qui finalement est dans le sens de ce qui est donné à voir par les institutions culturelles au Cambodge, les ban touy ban tom introduisent la modernité et une autre réalité du pays.
Ce spectacle, nouvellement créé, sera présenté entre 15 et 30 fois au Cambodge entre décembre et mi-avril avant de venir en France.
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Pour plus d’information
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40, rue du Bel-Air
93500 Pantin
Tél : 01 48 44 37 97 ou 04 94 26 30 75
Mél : julot@lescousins.org, zinzin69@wanadoo.fr et pour l’Hérault delsol.claude@wanadoo.fr
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