Il s’agit d’un numéro de contorsion à deux présenté par Peckday et par Srey Rue. La contorsion est une discipline très développée en Asie. Déjà, au temps de l’empire Khmer, ce genre de numéro faisaient partie des spectacles de cour comme en témoigne des fresques du Bayon. Les costumes sont aussi inspirés de ses bas-reliefs et des sculptures d’Apsara du temple de Bantey Srey. Les Apsara sont les danseuses royales ; leur nombre varie de 3 à 9 selon les traditions et les cérémonies.
Ici portées et contorsion se marient ; les deux corps se mêlent, s’assemblent dans un ballet rythmé par une musique traditionnelle cambodgienne.
Les contorsionnistes apparaissent au début du numéro avec un masque représentant un visage d’Apsara et sa coiffure traditionnelle. Les exercices réalisés ne permettent pas une telle coiffure ; une fois enlevés, les masques retrouvent leur rôle décoratif.
Actuellement nous travaillons avec des masques réalisés par les élèves de l’école de dessin et de l’école de cirque, en collaboration avec l’Université royale des beaux-arts de Phnom Penh. Pour le spectacle des masques sur mesure seront fabriqués.