Le Fourneau, Carnets de Voyage

CHILLAC

Samedi 11 juin 2005

lundi 13 juin 2005, par Jean-Baptiste Magnifique

Une belle église romane perchée sur son perron, un vieux château sévère regardant la vallée avec la douceur d’un Montaigne et quelques jolies fermes surplombent un superbe paysage de collines ondoyantes. La terre est couchée-là dans ses vignes, dans ses blés. Comme Pandore, voluptueuse, elle s’offre à la caresse du coucher de soleil. Ils ont quitté le vin d’honneur et le concert de la chorale dans la cour de l’ancienne école. Par petits groupes joyeux, ils remontent le chemin qui traverse le village jusqu’au théâtre de plein air. Et les chiens saluent leur passage avec des aboiements comme pour annoncer aux acteurs l’arrivée du public. Tandis que le rideau étoilé de la nuit tombe lentement sur les anges avec la douceur d’un Montaigne.

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