Le Fourneau, Carnets de Voyage

BRICQUEBEC

Lundi 15 août 2005

mercredi 17 août 2005, par Jean-Baptiste Magnifique

Au premier rang, le petit chien blanc n’arrête pas de japper et de se manifester au point d’en devenir encombrant. Ceux du marché aboient aussi. Mais de beaucoup plus loin, dans les camionnettes des marchands. C’est le chemin des animaux et après tout, c’est de bonne guerre ! L’homme s’avance prudemment, il ne ressemble pas à l’image qu’on pourrait se fire du spectateur de théâtre et porte sa lassitude avec le même avachissement que son sweet-shirt Johnnny Halliday. “C’est gratuit ?” Rassuré, il s’assoit et reste jusqu’à la fin de la représentation. A bricquebec, le théâtre a enfin changé de place pour trouver un peu d’air en dehors des fumées. Et les passants sont plus nombreux à comprendre qu’il s’adresse à eux. C’est le chemin des animaux, c’est aussi le chemin des hommes.

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