Retenez bien : l'édition 2013 du Festival des Rias se tiendra du mercredi 28 août au dimanche 1er septembre.
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Plus de 40 représentations sont prévues, dans huit communes du territoire : Bannalec, où se déroulera la soirée d'ouverture, Mellac, Guilligomarc'h, Rédéné, Quimperlé, Riec-sur-Bélon, Clohars-Carnoët et Moëlan-sur-Mer, qui accueillera la grande soirée du samedi. Rendez-vous le 30 mai pour le dévoilement officiel du programme.
"Né(e) dans la mer il y a trois ans, me voici sorti de l'eau pour devenir une chimère : mi-homme mi-poisson, je suis de tous les instants du Festival Les RIAS, dans ces lieux magiques, inexplorés ou secrets qui font résonner les arts de la rue. Constamment à vos côtés, j'observe tout ce qui se passe devant vos yeux émerveillés qui ne prennent pas le temps de me chercher, mais je suis bien là.
Ces pages, actualisées chaque jour, sont mon carnet de voyage au cœur des RIAS, à vos côtés."
La Chimère
« Et voilà, la semaine s'est écoulée au rythme de l'eau omniprésente dans les rivières de la COCOPAQ, tantôt rapide, tantôt calme mais toujours douce. Nous sommes le dimanche 33 et le mois d'août 2012 touche aussi à sa fin. Avant de reprendre la mer, ce soir, il me reste encore des choses à voir et des sites à découvrir.
« Ce soir, c'est Riec-sur Bélon qui devient le cœur des RIAS. Le centre-ville est réservé au spectacle pour 2 jours et je croise à nouveau les nombreux badgés de Quimperlé. Je fais l'impasse sur les premières compagnies, déjà vues ces derniers jours. Le Festival à installé son quartier général dans l'hôtel restaurant et j'y fais une pause gastronomique, histoire de prendre les forces nécessaire car la soirée s'annonce riche en événements artistiques.
Je retrouve avec une certaine émotion le territoire qui m'a vu naître, il y a 3 ans. Car je suis né littoral et y suis resté durant 3 éditions, avant de me trouver un peu à l'étroit en bord de mer et d'être désigné par la compétence culturelle de la COCOPAQ pour devenir le faire-valoir d'une communauté de 16 communes qui valent chacune le détour et auxquelles je rendrai inévitablement visite d'ici 2014.
17h32, Le Trévoux. Le site du bord des étangs est immense et déjà investi par un large public. Ici, la soirée des RIAS se prolongera autour des barbecue allumés par les associations, au son des groupes de musique. Une façon, après la fête des arts de la rue, de compenser l'annulation de la fête de la musique qui n'avait pas bénéficié, en juin, du même soleil. Un étrange personnage guide la marée humaine, à Petit Pas, à travers le parc.
Quimperlé, au petit matin. Nous sommes vendredi et il paraît que c'est le jour du poisson. Le ciel étant dégagé, il sera frais et beau mais la journée sera donc longue ! Une étrange luminosité me taquine les yeux et me sort du lit de l'Isole où j'ai passé la nuit. A 7h03, je suis face à un instant magique où 2 parfaits cercles lumineux se font face dans le ciel. La seconde pleine lune du mois d'août a rendez-vous avec le soleil naissant. Clin d'œil. Sans traîner, je vais me dégourdir la tête et les mains !
Ponctuel, le public attend sagement sur les gradins installés sur la place l'arrivée d'Emma la clown qui ne tarde pas à se montrer à la fenêtre de sa caravane et propose un petit intermède, histoire de mettre tout le monde dans l'ambiance en attendant les retardataires. « Ceux qui sont là, à côté de la dame qui se gratte l'œil, allez donc en face et vous ne serez pas gênés par le soleil ».
Je vais avoir besoin de prendre des forces ce midi car une belle aventure m'attend aujourd'hui. Alors, direction la cuisine du Coat-Kaër ou le Boued Circus catering achève la préparation du repas des artistes, bénévoles et professionnels impliqués dans les RIAS.
18h32, le Grand-Champ à l'heure anglaise. Si le stress et la morosité du quotidien vous touchent, sachez (!) que les Anglais de Wet Picnic ont un excellent remède, le « Time for Tea », l'heure du thé, exceptionnellement en décalage horaire aujourd'hui. C'est une boisson qu'ils partagent volontiers, mais à condition de respecter certaines règles et c'est ce qu'ont découvert les centaines de spectateurs venus me rejoindre sur le Grand-Champ ce mercredi.
« La ville tarde à sortir de sa stupeur suite à l'événement d'hier soir. Aujourd'hui, elle va pouvoir se reposer car le Festival se déplace dans la commune voisine de Scaër.
14h, Coat-Kaër, Quimperlé. Avant de remonter la rivière Isole, je décide de sortir de son lit pour une dernière visite au Coat-Kaër, quartier général des RIAS. Le lieu semble plus calme car une partie de l'équipe est depuis le matin en plein montage technique sur le Grand-Champ qui accueillera, ce soir, 3 nouveaux spectacles. Dehors, un petit crachin voile temporairement le soleil.
Hier, je sortais de la mer(e), aujourd'hui, je RE-nais officiellement sous le doux nom de Festival LES RIAS 2012. Bienvenue en COCOPAQ, Communauté de communes du pays de Quimperlé !
19h12, un accueil inespéré. Foi(e) de poisson, jamais je ne regretterai d'avoir laissé l'Atlantique derrière moi pour m'enfoncer dans les terres et entrer en ville ! Qui aurait pu prévoir un accueil d'une telle ampleur au cœur de Quimperlé ? J'en ai encore les écailles de la tête et les poils des jambes qui se dressent d'émotion.
Ma matinée a été consacrée à l'écriture des premières pages de mon carnet de voyage, histoire de prendre le rythme. Je lève les branchies de mon carnet et constate que les choses s'accélèrent dans la ville. Place Saint-Michel, ce qui semblait hier un ballet désordonné de ganivelles s'est mué en chorégraphie organisée pour canaliser la circulation. Cette dernière sera totalement interdite en ville à partir de 18h30 pour faciliter la déambulation des Générik Vapeur.
Ce titre résonne comme celui d'un bon polar régional, collection le "Masque et l'Ecaille". Ambiance…
14h. Depuis ma folle traversée de Quimperlé, lundi midi, avec la tournée champêtre de Générik Vapeur, il me tarde de découvrir le spectacle que la Compagnie propose mardi soir. Pour me changer les idées, je flâne donc dans les rues de la cité, les ouïes bercées alternativement par le chant des 3 rivières qui sillonnent la basse-ville et par la quiétude des monuments et édifices, découverts en suivant les pavés qui mènent à la ville-haute.
9 heures, côte Altantique. Me voici de retour sur les plages hospitalières de l'Océan où le Festival Les Rias 2011 m'avait laissé l'an dernier. Les nageoires me démangent encore et, après quelques brasses, je découvre vite les berges boisées de la rivière Laïta que je remonte à un rythme tranquille ; après tout, le temps estival donne ici une impression de vacances !
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