Chant et omelettes.
Emmenée, par deux trublions, la meute affamée va remplacer les enfants sages et nous démontrer ce que casser veut dire !! Non mais...
- Prélude...
- Impatience de spectateurs !
- Les candidats briseurs d’oeufs.
- A vos marques, prêts, partez !!
- Test préliminaire !
- La dextérité d’une briseuse !
- Bon... Qu’est-qu’on fait maintenant ?
Les omelettes pardi.!? Non, non laissons les « Grandes Tables » nous mélanger, aromatiser, cuire tout ceci afin que nous puissions goûter ce chef-d’oeuf. Une visite sur les carnets de voyages ?
Les fondoukistes ont voulu afficher leur maîtrise de l’art forain, de l’art tout court. L’ingéniosité, la créativité sont incrustées dans leurs pores. Ils offrent des mémoires vécues sur tous les continents en des conditions de voyageurs nomades.
- La longue galerie des carnets de voyages.
- Du bazar à la fresque des carnets.
- Le masque de Momette.
Des odeurs alléchantes montent vers notre perchoir d’exposition et nous proposent de descendre pour mordre dans le doré des merveilleuses omelettes. Marie-Josée Ortemer nous décoche un joli sourire tout en continuant de surveiller la fin de cuisson.
- Bon,tu goûtes ou quoi le Yffic ?
- Il voit clair le touilleur ?
- Bouah, çà va mieux !
- Hum, hum...
- L’Jérôme s’y met aussi ?
En attendant de se faire une part, dans ce succulent menu, le nombreux public se délecte et se dispatche auprès de saltimbanques chevronnés.
- Un dernier sprint avant la nuit.
- Les grosses têtes un soir de mars.
- Sourires "Libertés de séjour".
- Qu’est-ce qu’ils attendent ces trois là ?
- Le début tonitruant de Sxip Shirey !
- Les ténèbres éclairées.
- Jean-Pierre le poéte nomade.
- Les mouvements du café en fondouk bab el Channel !
- Le van et le trio rock flash !
- Le Bistro ne manque pas d’airs !
Rassasié il s’en revient prendre assiettées et breuvages...
- Le senteur d’arômes !
- L’appétissante...
- Soupesées ?
- Un p’tit plus !
- Aurélie cordon bleu.
- Marik a la mine réjouie !
- Léna aussi !
- Tout a une fin...
Profonde nuit.
Une ovation longue et chaleureuse accueille le film de Bertrand. Avec doigté il a capté les scènes phares qui décryptent ces trois semaines au Channel. Il a ciselé, collé, amplifié. L’émotionnel a pris le dessus et rendons lui grâce d’avoir transposé par l’image nos sensations de groupe. Sans choix ou préférence : la séquence dédiée à Momette est d’une beauté... Merci l’artiste !
- Caméraman d’ici et d’ailleurs
Extraits qu’il a spontanément offerts à l’œil des experts...
"Le temps de l’escargot", carton titre du film.
Jan Rok, figure tutélaire de ces Libertés de séjour.
"Les Djinns" composée au Channel. Un climat onirique qui reflète ces trois semaines de création un peu hors du temps. S’extraire du temps...
Le Channel, espace mortifère et vital. En plan large. Beauté et la fragilité de nos traces.
Répétition du concert De Kift/Monofocus. Une rencontre. L’art d’être juste là.
Je regarde le visage de Mika. J’y sens toute l’humanité.
Deux plans de toi. Indisociables. L’écart entre les deux. Un résumé. Travail de ce temps de création sur ton visage.
- Sur une photo d’art du "Tshi".
Il faisait froid ce samedi matin sur la place du marché pour le "Petit cirque à bretelles". Et je trouve très émouvant de voir ces spectateurs dans des émotions différentes. J’aime particulièrement la ride du front d’Yffic (en bas) qui en dit aussi long que le visage des deux autres.
Youri et son millième escargot. Je trouve très beau de sentir chez lui ce bonheur simple et naïf.
Sous le belvédère deux drôles de scientifiques nous vaporisent avec des cocottes minutes assez étranges. Est-ce une raison pour qu’ensuite nous soyons obligés de danser sur des rythmes infernaux orchestrés par une furia musicale déjantée ?
- Cocottes folies des Carabosse
- P’t’être mieux en argentique ?
Et après... Zorro va arrivé ? Plus bien encore avec le retour nocturne de Sxip faisant concert échevelé auquel se joignent nos musicos préférés !
- Chapeaux messieurs !
Impromptu reconnaissant.
Le cirque forain apporte plus à la culture du peuple que centaines de dires à l’accent précieux. Le 5 avril 2010.