Les flammèches des braséros ont scintillé telles des étoiles filantes jusqu’au lever du jour. Photos L. Cadilhac
Les Fondoukistes invités sont au nombre de dix. Pendant une semaine nous vous les présenterons deux par deux afin que vous les reconnaissiez lors de vos passages au fondouk bab el Channel. Ils seront heureux de s’entretenir avec vous dans leurs ateliers ou sur le cheminement que certains empruntent pour filmer, photographier, interviewer.
Laurent Cadilhac
Très penché sur les projets.
Vidéos sur le créateur/modeleur de métal, photographe émérite. Un pur fondoukiste du Channel
Kerfi
Une roulotte fabriquée maison avec des copains. Un bien bel exemple d’ingéniosité
La 5ème phrase du jour par Yffic webmaster que nous ne remercierons jamais assez pour son aide et sa patience.
Caravane Babel Caucase
19h30 un film... Ils croyaient, ils espéraient. Le convoi de six camions irait redonner l’espoir et un retour à la vie au peuple tchétchène.Ils joueraient des plus beaux instruments de musique en plus des cadeaux dédiés aux enfants meurtris par la guerre. Cinquante hommes et femmes se heurtèrent à l’ordre établi. La désespérance fut leur seule récompense. C’était en 2007.
Andrée, Erwan, Kerfi, Marcel sont aux Libertés de séjour du Channel. Ils ont vécu ce long périple. La projection du film de Mylène Sauloy en ce soir du 7 mars 2010 a ravivé leur émotion et la notre.
Rappel d’un destin allant d’une certitude au désenchantement. Extraits de tranches de caravane croquées dessinées par Jérôme Guerry.
Dans un cadre noir le jeune Omar pour rappeler qu’il est un grand mutilé de guerre.
Une femme tchétchène s’appuie sur l’accordéon afin de croire en demain.
Au matin du 8 mars le regard d’une femme petite main au prénom de Raphaèle nous rappelle le fondouk bab el Channel.
Impromptu
Bizarreries étranges d’un seau arrosoir : Il était une fois un homme d’un certain âge ayant des besoins urgents de libérer sa vessie... surtout la nuit ! Avec mille précautions un de ses fils lui procurait un seau près de son lit. Heureux et satisfait l’aïeul pensait à tout sauf à ceci : Dans une profonde soirée d’hiver il s’assied sur le rebord de sa couche et urine. Soudain sur la plante de ses pieds une humidité l’avertit que l’ustensile était devenu plus arrosoir qu’utile. Ce récit est d’un réalité si vraie que la photo de l’objet est en votre vue là-dessous
Une soupe à la grimace est toujours indigeste. Le 8 mars 2010.