La Belle Bretonne de Mme et M. Legennec de Trégom.
C’est Monsieur Legennec qui s’était mis au tricot alors qu’il s’était fracturé les deux cols du fémur lors des grands verglas de 1972, un peu comme cette année. C’est alors que Madame Legennec a dû assurer les travaux des champs et un dimanche, alors qu’il faisait un temps effroyable, elle est allée à l’atelier de son mari alors immobilisé. Elle a exploré cette "caverne d’Ali baba" ; c’est elle-même qui s’exprime ainsi. Elle s’est emparée de la scie sauteuse et a commencé par faire un dessous-de-plat, puis deux, puis trois, etc... Et dix ans plus tard elle perfectionnait son art et aboutissait avec son mari à « La Belle Bretonne ».
Aujourd’hui, Monsieur Legennec est parfaitement rétabli, il a repris les travaux des champs mais a toujours pour passion le tricot.
La Rûchotte
Le gars de la Rûchotte, tu sais celui qui fait les bols avec les prénoms, il n’a jamais voulu en faire un au Mouloud parce qu’il trouvait que ça ne faisait pas assez breton...
Le p’tit trou Que j’vous explique : Le petit trou que tu vois là, c’est lui qui m’a donné l’idée. Et oui, si y’a p’tit trou, quelque chose peut s’enfiler et ce quelque chose, si il s’y enfile, tant soit peu qu’on le tire, et bien il peut bien s’enrouler autour d’aut’ chose et pendant qu’on y est, si il s’enroule ce fil autour d’aut’ chose autant que ce soit d’une poulie. Mais cette poulie, si elle est entraînée par une roue, et ben mon vieux, elle va tourner et entraîner mon fil ! Et ça y est, à partir de là mon p’tiot, tu peux commencer à voir ce que tu vas pouvoir faire. Et oui, mon p’tit gars, c’est aussi simple qu’ça !!! |
La buanderie
Le moulin à détricoter de ma mère, c’était presque le même que celui de Françoise Moruzil, sauf que le sien, il devait servir une ou deux fois par an, le reste du temps il était dans sa buanderie.
Les huîtres Dans mon assiette un jour, j’avais trouvé une huître qui s’ouvrait pis qui se refermait toute seule, comme çà, par petit coups, comme si elle avait le hoquet. Elle s’ouvrait d’au moins un peu moins d’un centimètre et pis elle restait comme çà à regarder si j’approchais. Et hop, si j’approchais, elle se refermait ! Du coup j’ai eu pitié d’elle, je l’ai pas mangée et je l’ai gardé dans ma poche pendant peut être au moins.... peut-être au moins plus d’un mois !!! |
Témoignages collectés par Le Conservatoires des Curiosités dans la Vallée du Léguer.
Venez découvrez les Moulins de la Perruque du Conservatoire de Curiosités le dimanche 21 septembre 2008 à 15h au Petit Echo de la Mode à Châtelaudren (22).