Le Fourneau, Carnets de Voyage

TOUQUES

mardi 17 juillet 2007

mercredi 18 juillet 2007, par Jean-Baptiste Magnifique

Un vieux lavoir fleuri à la toiture refaite, un ruisseau nettoyé qu’un pont de bois enjambe et qui poursuit son cours entre les noisetiers, une petite place aménagée au milieu de quelques immeubles bas et de modestes pavillons aux jardins entretenus... le cadre est harmonieux, sans prétention, tranquille. Juste au coeur du village, entre l’église du XIIème siècle et le prestigieux haras de Meautry, c’est un théâtre de campagne derrière les façades de la rue et le commerce du bourg, un théâtre de mémoire qui bruisse de mille histoires de lessives entre femme et d’improbables navigations à bord de baquets en fer blanc. C’est une belle soirée d’été comme on n’ose plus trop l’espérer. La dernière averse de la journée a copieusement nettoyé le parterre, le soleil jette ses derniers feux pour faire sécher les chaises et au pas mesuré du soir, les familles viennent s’installer devant le camion éclairé. Où la musique des comédiens a la justesse exacte de la mélancolie. Et où la guirlande des coulisses éclaire cette partie secrète que l’acteur ne raconte jamais.

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