Station balnéaire. Depuis le début de l’après-midi, les vacanciers n’ont pas cessé de tourner autour du camion en promenant leur chien, en poussant leur voiture d’enfant ou en se rendant à la plage. Le vent souffle du large, fait claquer les drapeaux qui bordent l’avenue de la mer mais les fleurs des parterres ne frémissent pas d’un seul pétale. La ville paraît très calme malgré la pleine saison, malgré le ciel tout bleu et les places de parking affectées au théâtre ne semblent pas faire défaut. Les terrasses des bistrots sont loin d’afficher le plein et la piscine gonflable d’une propriété voisine est proprement bâchée. Est-ce l’orage de la veille ? Est-ce la conséquence un mois de juillet catastrophique pour les réservations ? Il y a déjà dans l’atmosphère comme un parfum de fin d’été et le théâtre est le bienvenue pour faire souffler un peu de chaleur sur l’ennui des vacances. Pour que les petites filles espiègles dansent au pied de l’estrade en chantant “Ca va s’arranger”.
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