Mardi 4 octobre, 10h : commence le tout premier atelier des étudiants anglais avec la Compagnie n°8.
Après les échauffements, place aux présentations d'usage. Alexandre Pavlata et Philippe Ménard leur expliquent dans un Anglais irréprochable (celui d'Alexandre étant plus irréprochable que celui de Philippe !) le déroulement de la semaine et des workshop lors desquels ils vont revisiter le spectacle HomoSapiensBurocraticus. Le but n'est pas de leur apprendre l'intégralité du spectacle mais de leur transmettre les notions fondamentales qui ont été à la base de la création. Objectif de la semaine : faire que l'âme du burocrate entre progressivement en chacun.
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Première épreuve importante de la transmission : la danse des « HomoSapiensBurocraticus ». Par l'apprentissage de cette chorégraphie, ils partent à la recherche de la grammaire gestuelle du bureaucrate parfait et se laissent pénétrer par la classe de Franck Sinatra.
Deuxième épreuve : gestion de l'image personnelle. Un « HomoSapiensBurocraticus » doit savoir gérer la perfection de son image et la pression médiatique qui en découle. Pour cela, un excellent exercice : répondre en toute sérénité et humilité aux questions des journalistes en prenant soin de ne pas dénigrer la presse locale.
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Troisième épreuve : écouter la sagesse de ses pères. Jeudi soir, lors de la Déambule, la bande des bureaucrates en herbe va devoir prendre de la graine des bureaucrates confirmés, avant de tout donner le lendemain lors de leur dernière journée de cette première session de travail.
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Que volent les attachés-case, que vibrent les cravates, boutons de manchette et autres chignons bien laqués : l'Angleterre n'a qu'à bien se tenir car les « HomoSapiensBurocraticus » sont en marche, la relève anglo-saxonne semble être assurée !
Texte : Jessica Roumeur