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Cies
de Danse
Et aussi...
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Le Z'ine N°5 (Fin de Z'maine) |
EDITO
La Z'maine est maintenant dans les têtes et s'il fallait la qualifier d'un mot, ce serait RENCONTRES. La rencontre entre des jeunes de tous horizons qui se sont affrontés pacifiquement dans le jeu des corps déliés, des arabesques colorées, des mots et des images libérés. La rencontre d'un public mélangé, avec une énergie, une création contemporaines. La rencontre enfin entre des hommes et des femmes de Brest, du Finistère, de Bretagne et de France, qui aiment la richesse de cette expression et qui veulent la faire partager. La Z'maine est finie mais les carnets d'adresse sont chargés de toutes les rencontres futures. Alain Kerverdo |
Tout
Konte Fait termine ses derniers pas, salue presque à regret, il
est 17h et la Z'maine a un goût de fin. Un dernier Oh ! le
beau graff, un dernier Oh ! montre encore ton body graff, un
dernier surf sur le web... Les «technos» tels des toupies roulent
au quatre coins du Fourneau et font tomber méthodiquement les habits
de scène.
Le rap du tempsSur la route du temps Yffic 63 ans |
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La Z'maine vue du Fourneau
Dans un climat où les «cultures urbaines» ne jouissent pas d'une image très positive, où elles sont souvent victimes des amalgames (violence dans les banlieues, tag sur les murs de la ville...) le but était d'attirer la curiosité des institutions et d'ouvrir un débat constructif avec les jeunes. Une seule recette au fourneau : miser sur la qualité artistique pour permettre les rencontres. La révélation de cette Z'maine,
c'est la danse. «L'énergie de la danse urbaine est à comparer à
celle du Circus Ethiopia. Elle est extrêmement positive et communicative,
c'est incontestablement un réservoir actuel de la créativité. On
constate d'ailleurs que la chorégraphie collective prend peu à peu
le pas sur la performance physique individuelle. «Nous avons voulu montrer que, loin de l'image traditionnelle de la marginalité hors la loi, les choses pouvaient se faire dans les règles. Un exemple parmi d'autres, des panneaux ont été mis à la disposition des grapheurs et il n'y a eu aucun débordement. C'est aussi en partie la raison pour laquelle ces rencontres ont été organisées pendant la journée, même si le but principal était de drainer le jeune public.» |
L'an
prochain, nous accentuerons encore cette dimension, car tout reste
à faire. Il y a la volonté, les groupes qui font du hip-hop se multiplient
dans le Finistère, mais nous n'avons pas d'encadrement pour faire
progresser cet enseignement et le pérenniser».Baptème du feu... de la rampe
Les tops models de Pen ar Créac'h présentaient dimanche après-midi leur défilé de mode Hip Hop.Aujourd'hui... Le grand jour ! Dès 8 heures, rendez-vous au Fourneau : maquillage, coiffure etc... Le temps d'une répétition, tout le monde à l'action. Stress dans les coulisses dès que les percus commencent... et on se défile... 15 heures, sifflet final, mais rendez-vous à l'année prochaine, et alors là : attention les yeux, on mettra le feu ! Hélène, Yohann, Hausmann, Manu, Antony, |
Oeuvres éphémères
Une expérience originale dans le cadre de Raptitudes
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L'association «Promoart» avec la participation de la compagnie de maquillage «les Amuse-Gueules» a participé activement à la Z'maine de Raptitudes 99. Nous avons rencontré un public très réceptif qui s'est fait maquiller tout au long de la Z'maine : taouage sur le bras, la main, le visage, le ventre,... en se référant au graff mural.
Nous espérons les revoir très prochainement dans nos commissions maquillage, occasion pour nous de les soutenir dans leurs prochaines interventions sur les fêtes de leurs quartiers. Et de les voir, peut-être, participer avec nous au spectacle de maquillage «Figures de Proue» lors de BREST 2000. Françoise |
Des
adolescents de plusieurs quartiers formés avant le festival nous
ont donné un sacré coup de main ! Merci à Nawel, à Samira, à Sonia,
à Ayan, à Anaïs et à Florence.http://www.lefourneau.com/raptitudes
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Yffic.com |
Côté
Internet, il y a eu de la presse... Le public a pu découvrir des
sites de rap (NTM, IAM,...), de graff ou de danse. Les danseurs
eux-mêmes ont surfé sur des sites de compagnies dont celui du groupe
le plus mythique des Etats-Unis «Rock Steady Crew». Les graffeurs
également avec un site (Initiation
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Quel drôle de mélange ce Hip Hop. Des vagues de paroles, de mouvements, de couleurs, qui semblent avoir surgit de la morne rigueur du macadam. Ces graffs aux couleurs criardes, aux lettres chavirées... Ces danses où le corps dit tant de choses. Fluidité parfaite par moments, où l'on sent un accord total avec soi-même, une vigueur et une souplesse animale. Mais aussi expression dure d'un être noué, perdu, qui met mal à l'aise, quand le corps est tout en angles, en spasmes, en gestes brutalement tronqués.
Je ne suis pas près d'oublier cette immersion d'une semaine dans ce hip hop, cette culture sauvage, rugueuse, profondément humaine. Mathias |
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