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L’Acte théâtral
Le retour du Grand Pipo
Le nouvel acte du grand Pipo |
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Deux ans après les «Têtes de Lecture», l’Acte Théâtral pose de nouveau ses valises artistiques au Fourneau. Cette nouvelle création, « Le Retour du Grand Pipo » met en scène une troupe de saltimbanques composée de Sardine, petit bout de femme à la parole poétique, Carrelet, meneur de la troupe et Crevisse, un grand costaud « à la cervelle de tourterelle ».
Ceux-ci sont accompagnés par Pipo, clown anciennement renommé qui participe à leur spectacle fait de tours et d’acrobaties, mais aussi d'instants dramatiques. |
Dès la veille de la représentation publique, la troupe se balade avec leur chariole, sorte de mini théâtre mobile fait de brics et de brocs, dans le quartier de Pen Ar Creac’h à Brest.
Les joyeux comparses abordent joueurs de pétanque, familles et enfants ou simples badauds dans la rue, mais aussi à leur fenêtre, afin de les inviter à venir voir le spectacle avec « l’unique, le grand Pipo ». Mais le clown se montre bien plus enclin à discuter avec les curieux de choses et d’autres, sa vie ou sa robe, que du spectacle en lui-même. |
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Ce samedi 5 mai en fin d’après-midi et sous le soleil, place à l'expérimentation publique. Les artistes vont chercher les spectateurs au square Marcel Lemoigne pour les emmener vers la Maison Pour Tous de Pen Ar Créac’h à Brest. Comme décor, leur chariole qu’ils posent au milieu de la scène. Tandis que Carrelet et Crevisse installent les derniers préparatifs nécessaires pour la représentation, Pipo et Sardine en profitent alors pour entrer en contact avec la foule.
Le spectacle débute ; malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu, Pipo profitant de la moindre occasion pour interrompre les numéros proposés au public, au grand dam de Carrelet. Celui-ci nous montre sa vraie nature : la présence de Pipo n’est qu’une tentative de faire prendre de la valeur au spectacle sous le nom du clown. Mais Carrelet semble le seul à ne pas ressentir de l’amitié pour cet amuseur atypique.
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Le spectacle évolue entre moments comiques et burlesques, mais glisse également vers des instants plus dramatiques, plus intimes :ainsi Pipo, après s'être bêtement étranglé, se réveille brusquement : est-il mort, est-il vivant ? Le doute s’installe. Pipo nous donne alors sa vision de la vie, une vie qui ne dure qu'une journée, où l’on est « jeune le matin et vieux le soir ».
Pipo prend de nouveau part au spectacle, profitant de son retour sur le devant de la scène, tout en proposant au public ses pensées sur l’être humain et son passage sur Terre.
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Durant une heure environ, les comédiens nous invitent à un spectacle passant du cirque au dramatique, mais aussi du rire à l’émotion, tout en se penchant sur des sujets aussi sérieux et épineux que la mort et notre passage dans ce monde.
Les spectateurs ont d’ailleurs pu partager leurs impressions autour d’un verre à l’issue du spectacle.
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Texte : Mathieu Nihouarn
Photos : lefourneau.com
Vous pourrez retrouver Pipo et ses acolytes le dimanche 13 mai à Plougonven dans le cadre du Mai des Arts 2007.
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