2000

Présentation

Amoros Augustin

Lonely Circus

L'Epate en l'Air

Cie l'Eolienne

26000 Couverts

Des Pas en Rond

Les Sanglés

Kabbal

Paul Bloas

Les Saltindanses

La Cité des Augustes

Les Rendez-Fous

Les Chercheurs d'Air


- Attractions de qualité -
 
Le projet Répétition publique à Chalon Caravanoscope Presse
1ère époque
Fournel, pas Fournel ? Les Dufourneau au boulot Les 26000 en vacances
2ème époque
Le Plateau du Relecq Avant-première Témoignage
3ème époque
Plougastel St Martin des Champs Lesneven Lilia Plouguerneau

St Martin des Champs, 12 et 13 mai à 21h21
(Place de la Barrière)


"Camélia au dame la"

Journal de Laurent Dampierre-Fournel (extrait)

Jeudi 11 mai,
Arrivée à St Martin des Champs

Tout le monde a passé la journée à monter le théâtre sous la pluie. Tout le monde sauf moi, puisque plâtré, je suis à peu près inutile. Ils ont tous travaillé dans la bonne humeur, malgré les conditions difficiles personne ne se plaint, quel courage ! Moi je me suis un peu ennuyé : j'ai lu le journal en entier (même les pages "économie" !), j'ai bu des limonades au café d'en face, le patron m'a dit que lorsqu'il pleut aux nouvelles marées, cela pouvait durer 8 à 10 jours, ça promet !

A 19h30, nous étions reçus à la mairie, une réception en notre honneur ! Le maire a fait un discours de bienvenue, il a dit qu'il était heureux de recevoir les Descendants Fournel, 70 ans après leur ancêtres. Nous en étions roses de plaisir et même un peu gênés par tant de gentillesse (nous étions un peu les vedettes). Ensuite, on nous a servi des cocktails. Moi j'ai bu un Orangina (je n'ai pas droit à l'alcool à cause des médicaments) c'est pas mauvais l'Orangina, c'est meilleur que le coca, et au moins c'est pas américain. Il y avait aussi des petits gâteaux (mini pizzas, mini baguettes, et carrés au fromage). Tout le monde a repris un cocktail (plusieurs fois) et l'ambiance était de plus en plus détendue.

David a pris une très belle photo de Sylvie et moi, mais Catherine (ma femme) ne l'a pas aimée, elle trouve qu'on dirait trop un couple. Je lui ai expliqué qu'elle n'avait pas à être jalouse de ma cousine, mais Catherine, c'est Catherine, je ne vais pas la changer maintenant !

 

Ensuite, tout le monde a repris le travail, et là, le montage s'est terminé dans l'allégresse : les planches volaient de moins en moins, en sifflant, en chantant. J'avais même peur qu'il m'arrive un nouvel accident, tellement tous étaient inconscients, téméraires, et même un peu imprudents. Mais tout s'est bien terminé, nous sommes allés nous coucher, fourbus (enfin pas moi) mais heureux, avec le sentiment du devoir accompli.

Demain, nous jouons (enfin, s'il ne pleut pas).

 

JOURNAL DE BLAME
Ecrit de Françoise Fournel.

Le 12 Mai 2000

Nous sommes à St Martin des Champs. Nous avons été reçus par la Commune très amicalement.

Montage (sous la pluie) sur la place de la Mairie. Bruyant, mais au Centre de la Ville (prévoir cirés la prochaine fois).
Remblayage du terrain par les services de la Ville.

Grosse catastrophe, ce samedi, pendant que nous visitions le magnifique théâtre de Morlaix (à 2 pas de St Martin), grâce à Christophe qui est formidable et très patient (car Jacky n'arrêtait pas de lui poser des questions !), nous apprîmes que notre Laurent, notre comédien-musicien, devait repartir à l'hôpital… Nous avons donc dû reprendre tout le spectacle en fonction de son absence.

Joël s'est bien débrouillé dans la serrure. Sylvie en a fait un peu trop, mais les gens ont ri, c'est l'essentiel.

Jacky a encore eu un trou dans le théâtre pour enfants. Sacré Jacky : 15 F.

Le pauvre Frédéric n'était pas en très bonne forme. Etant, de par l'absence de Laurent, le nouveau mari de Catherine, il s'est trompé dès le notaire. Et vlan ! Il a dit, dans sa réplique, qu'il s'appelait Laurent ! Les gens n'ont rien dû comprendre, mais le public a été très indulgent. Il a déjà payé une bouteille à la famille.

Un blâme de 40 F pour Joël, qui, vendredi, a interverti les panneaux des tableaux vivants. Pendant que nous faisions la chenille, le panneau annonçait Lindbergh, et quand nous arrivions à Lindbergh, c'était le papillon, inscrit sur le panneau. Du coup, les gens n'ont pas beaucoup ri, et pour couronner le tout, les yeux du Christ n'étaient pas bien en face.

Françoise doit payer l'apéritif. Elle a provoqué deux fous rires généraux : l'un pendant l'horloge, avec Jean, qui n'était pas content (et il avait raison). L'autre pendant le montage du théâtre. Elle a chanté "Dieu quel déluge" au lieu de "Montons le théâtre" ! Toute la scène a été massacrée, et nous avons eu bien du mal à retrouver notre sérieux...


"La tournée désopilante des Fournel" (Morlaix, 14/05/00)
"Tournées Fournel : rendez-vous ce soir au théâtre à papa" (Morlaix, 12/05/00)"
"Théâtre forain : retour des Tournées Fournel" (28/04/00)
(ces articles ne sont plus disponibles sur le site du journal)



(St Martin des Champs, 15/05/00)



(St Martin des Champs, 11/05/00)