Les Tournées Fournel
(Vincent Dréano, extrait)
Je ne vais pour ainsi dire jamais au théâtre
- nous en avons peut-être trop souffert. Et le nom des tournées
Fournel ne m'évoquait rien, vraiment. Mais j'avais été
séduit par l'affiche à l'ancienne et les attractions
annoncées qui font penser à celles des foires d'autrefois
: "le géant Thibert", "la femme horloge",
ou le "bruiteur mécanique". L'affiche avait cette
précision, qui m'attirait davantage encore : il s'agissait
non pas des "Fournel", mais de leurs "descendants".
Il y avait, entre eux et moi, qui tente de
me rallier au souvenir insigne de mes ancêtres, une similitude
frappante. J'avalais au petit café qui jouxte l'hôtel
un petit sandwich au jambon et au beurre. Je l'accompagnais d'un
verre d'eau plate. Puis, à l'heure où le soleil se
couche, je n'hésitais plus à me rendre sur place,
et à me procurer un billet.
(...)
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de 16 pages écrit par Vincent Dréano en cliquant par
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