Nous sommes arrivés dans le Fourneau, au port de commerce, c’est un Centre National de théâtre de rue.
Gwen, le metteur en scène, a répondu à nos questions.
Sa compagnie s’appelle « Les femmes à barbe » parce qu’il aime bien le monde forain d’avant où des créatures incroyables mais vraies étaient présentées comme des numéros de cirque, et aussi parce qu’ils sont un homme et une femme à diriger la compagnie. Son spectacle parle des chamans : ce sont des sorciers qui communiquent avec les esprits. L’actrice principale joue le rôle d’une Québécoise qui a vécu chez les indiens et qui a appris leur savoir faire.
Nous allons voir la répétition de la deuxième partie du spectacle.
Sur la scène, une chamane est en train d’agiter un bâton au dessus d’une fille à genoux par terre. Tout à coup la fille s’est mise à bouger dans tous les sens comme si elle était envoûtée.
Puis j’ai vu que la chamane se forçait à vomir dans un plat et elle y a mis le feu.
Alors, elle s’est dessiné des traits sur le visage, et il s’est passé des hallucinations : j’ai entendu des bruits, des cris de bébé, des rires, des toussotements, c’était comme si elle revivait sa naissance, puis sa vie, dans l’ordre des choses.
Un serpent à deux têtes est apparu, puis une marionnette dont la tête se détachait pour aller manger des champignons.
Des têtes volaient, se déplaçant autour d’un visage plus imposant. La tête d’une femme qui riait est apparue, elle avait les dents vertes et lumineuses.
C’était un monde imaginaire vraiment bien fait. Après sont venues des méduses, et un cosmonaute qui m’a fait penser à une poupée vaudou.
Après le spectacle on a discuté avec les comédiens,je leur ai dit que leur spectacle m’avait plu. Les effets spéciaux étaient quand même bien faits pour du théâtre.
LIES