Qu’as tu fait comme études avant d’arriver au Fourneau ?
Après ma licence LCE anglais, j’ai fait un DUT Gestion de l’Action Culturelle et un stage de fin d’année au Fourneau. Suite à cette première expérience, j’ai travaillé pour une compagnie de danse en espace public à Paris pendant 4 mois... avant de revenir au Fourneau, cette fois employée dans le cadre d’un poste Emploi Jeune (j’avais 25 ans à l’époque, en 1998). Mon intitulé de poste était alors « assistante à la réalisation d’évènements en espace urbain ».
Quel sont tes missions au Fourneau ? Qu’elle a été ton évolution depuis que tu y travailles ?
D’ « assistante à la réalisation en Espace public » (1998/2000), mon intitulé de poste est vite devenu, pour faire plus court : « assistante de direction » (ou direction assistée !) (2000/2005).
J’occupe aujourd’hui, les fonctions de coordinatrice générale avec, selon les besoins du moment des missions en régie technique ou communication. Mes missions principales sont celles de réaliser et de metttre en oeuvre les projets du Fourneau, de coordonner les différents secteurs autour des résidences de création et diffusion des oeuvres sur le territoire essentiellemment, d’assurer le suivi relationnel auprès des différents partenaires artistiques, culturels et institutionnels du Fourneau.
« Au bureau », j’élabore et assure le suivi de production des projets, je « coordonne » en terme d’administration, communication, logistique et technique. Sur le terrain, c’est la même chose, avec aussi l’accueil des compagnies et des professionnels... et le coup de balai final quand tout s’est bien passé, le public est reparti avec de belles choses en tête, et les compagnies sont à nouveau sur les routes...
Peux tu parler de travaux ou projets sur lesquels tu as travaillé et qui t’ont particulièrement intéressés ?
En regardant (bientôt) 10 ans en arrière, les projets qui m’ont passionné sont :
les créations dites « d’envergure », pour avoir aussi personnellement participé, en terme artistique et suivis de tournée : avec Générik Vapeur (Bivouac), Oposito (Transhumance) ou Transe Express (le Lâcher de Violons)
mais aussi des grands moments artistiques et émotionnels avec les 26 000 Couverts (Direct !), les Romanès, Artonik (Caliente),le Teatro del Silencio (Alice underground), Les Métalos (Espèce H)...
les projets réalisés en milieu rural, proches des habitants « des gamins et des ptits vieux » comme Le Mai des Arts de la Rue en Pays de Morlaix.
Que retiens-tu de ton travail au Fourneau ?
La polyvalence de mon poste au Fourneau est ce qui fait son intérêt, un« peu partout, touche à tout » et la richesse des rencontres et des accompagnements d’artistes, à Brest et ailleurs...
Du côté de la petite famille, Ma fille Maïa (7 ans) et mon fils Paco (4 ans) sont spectateurs depuis leurs premiers mois et même avant !