16h02
Conférence de presse |
Arrivée de la Compagnie 2 Rien Merci sur
un
air d'accordéon, Jérôme se balance autour
des photographes et des micros avec sa
balle blanche. |
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Dès
le début, le problème des intempéries est abordé, comment jouer dans
15 cm de boue ?
"On s'y habitue" explique l'un des musiciens de la fanfare Zephirologie,
"on n'est plus une fanfare
de rue, mais une fanfare de boue !"... En fait, même les pieds dans
la boue
la Garenne fait des remous ! |
Le son des 2 scènes est aussi un
problème à gérer car il peut gêner les
spectacles intimistes, le choix de l'alternance
est une bonne solution : lorsqu'il y a un
concert sur la grande scène, les plus grosses
compagnies jouent, c'est au tour des
spectacles non sonorisés de prendre
la relève au début du concert
de la deuxième scène. |
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La Bretagne, c'est la terre des
créations, depuis
15 ans, les compagnies se croisent et se
recroisent, la Garenne réunit des spectacles qui
tournent depuis quelques années, et des toutes
jeunes formations ayant fabriqué leur spectacle
au Fourneau, c'est le cas pour la compagnie
Arthur et Astride ou encore Tic Tac. |
Aujourd'hui, le théâtre de rue
prend une place de plus en plus importante dans les festivals de
musique, il s'intègre dans cet univers et cette connexion donne une
qualité supplémentaire au
rassemblement. "La Garenne fonctionne très bien cette année" explique
Jean-Philippe Quignon,
"nous pensons sérieusement accorder encore plus de moyens au Fourneau".
"Cette manifestation
est très intéressante, elle réunit plus de 200 000 personnes dans
un espace vaste et convivial, je
pense que le théâtre de rue est une complémentarité logique pour ce
genre de festival, de plus les
arts dans la rue provoquent un intérêt grandissant chez le public"
poursuit Rike de la compagnie
Metalovoice. "Les croisements sont de plus en plus fréquents entre
les artistes qui travaillent dans
la rue et les musiciens, on pense naturellement au travail commun
réalisé par Noir Désir
et Paul Bloas ou encore Les Têtes Raides et la troupe bretonne Les
Lucioles"
termine Claude Morizur. |
Finalement, intégrer la Garenne
aux Vieilles Charrues c'est aller dans le sens de la
création commune et de la découverte de nouveaux terrains, qui seront
semés
certainement de quelques grains de folie ! |
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