Le Fourneau envahit pour la deuxième année consécutive
son espace dédié aux arts de la rue. Les festivaliers venus en masse vont
se régaler avec la palette spectacl-ulaire semée et préparée par l'équipe durant toute l'année

Vendredi, 15h02

Les portes s'ouvrent, la sciure de bois à l'entrée
de la Garenne diffuse une ambiance
un brin nostalgique, une odeur forte de souvenirs
d'enfance, l'invitation au rêve attire les curieux,

"Approchez m'ssieurs dames, venez voir
le Masaï Magic Show de retour de leur tournée
triomphale à Las Vegas, venez trembler face
aux célèbres frères Grumeaux, cascadeurs
de frères ... en frères, il va y avoir du sport,
de la magie et du rêve !".

16h03

Sur la scène, Mickey 3D, ouvre le bal,
la Garenne se remplit doucement, elle accueille
les festivaliers fatigués d'avoir peut-être trop attendu.
La Compagnie 12 Balles dans la peau
présente La Femme Fantôme, Mario, l'assistant,
n'est pas vraiment motivé pour se faire transpercer
par "24 épées et 6 lames métalliques... en fer".

19h32

Henri Salvador fait balader la foule au soleil
de son dernier album et pour les plus énervés,
le rendez vous est donné sur la piste des
Frères Grumeaux, "les Frères Grumeaux,
un muscle deux cerveaux !", on a presque
confiance en eux, mais on recule de quelques
mètres, histoire d'être vraiment sûr de ne pas
recevoir une moto ou une tronçonneuse sur
les pieds ...

Entrée d'Arthur et Astride sur le terrain déjà
bien labouré par les milliers de spectateurs.
Deux personnages solaires illuminent les yeux
fatigués des couche tards, c'est l'heure
de la procession ...

23h32

Le feu parait si simple à jouer, à sentir, que l'on oublie presque son pouvoir dangereux, Arthur
et Astride le savent et maitrîsent avec une puissance étonnante les acrobaties et le jonglage
provoquant des étincelles de bonheur chez les spectateurs ...
plus de photos...

Ripley présente son live act, sur une projection
de Metropolis de Fritz Lang....

"Bon on fait quoi ? On regarde la musique ou
on écoute le film ?"

00h51

"La Garenne, repos du lapin festivalier"
(l'article n'est plus disponible sur le site du journal)