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Pied en Sol
[L'article de l'Espace Molène Multimédia par là...] Journal de bord d'une résidence d'écrituredu 29 septembre au 3 octobre 2003
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Lundi 29 septembre |
06h01 | départ de la maison. Nous déposons Killian à la gare. |
06h14 | départ du train et en route pour Molène. Il pleut par intermittence. Il ne fait pas très chaud. |
9h34 | arrivée au Conquet. Ouf. Les brestois sont bien avares de pancartes; la direction de Molène via le Conquet c'est pour les initiés ! Surprise. Le bateau est là mais rempli de monde (un lundi matin - 29 septembre à 9H34) et le soleil aussi. La traversée peut se faire dehors à contempler la mer, les oiseaux, les passagers ... | |
10h28 | Arrivée à Molène. Grand soleil. Nous ne pouvons pas prendre la navette comme prévu; il y a trop de monde. Ce n'est pas grave, nous gravissons le quai en marche avant (juste pour rappeler que les Generiks le font en marche arrière ! Peut-être que dans leur tête çà marche à l'envers). |
10h44 | à la Chimère. Philippe et Marie nous attendent, le café aussi. - " vous avez raté le taxi ? " - " trop de monde, c'est la côte d'azur ici ! " Et la discussion démarre : notre venue à Molène, la maison, les intermittents, les profs, les différents mouvements, les actions, et nous là dedans... | |
12h24 | c'est l'heure du repas. Le levé de 5 heures se fait sentir. Les galettes ramenées de Redon sont un peu défraîchies, mais tout est bon au bord de la mer. | |
13h14 | petite sieste oblige. Je m'allonge au soleil sur le piqué jaune et sort un des livres de ma sacoche "Les chemins de Compostelles". La préface m'enchante. C'est tout à fait ce que j'ai envie de lire, là, maintenant. Un bref historique est nécessaire : notre première rencontre avec Molène (avril 2003), c'est aussi notre rencontre avec les Génénériks Vapeur (décoiffant - grand coup de vent sur la mer d'Iroise !) où il a été beaucoup question de perche/bâton, d'où l'envie du pèlerinage. | |
14h14 | la sieste s'impose. | |
15h04 | nous partons pour un tour de l'île, dans le sens des aiguilles d'une montre. Bouteille d'eau et livre sur Molène dans le sac. L'itinéraire dure 2H34. Des ressorts et diverses pièces en féraille d'une ancienne déchèterie nous interpellent. | |
17h44 |
19h09 | pause - c'est l'apéros - un petit Merlot du 8 à 8 ! La discussion démarre sur notre rencontre avec les Génériks, notre venue ici, les livres amenés. Il semble que nous empruntions le même itinéraire. Denis cherche le fond. Je prends notes. | |
20h18 | nous nous mettons à table, juste le temps de faire réchauffer un plat. | |
20h38 | Denis écrit une carte postale aux G.V. Je continue le journal. Je ne vais pas tarder à me tourner vers un autre " ange de Compostelles ". à demain |
Mardi 30 septembre |
8h28 | je me lève et n'arrive pas à définir quel temps il va faire aujourd'hui. Le café chaud sort Denis de son nid. Rien ne se dessine pour la journée. Nous nous laissons vivre au moment présent. Ecrivons une carte à Killian et lui glissons un peu de Molène dans l'enveloppe. |
9h04 | l'émission de P. Clark sur F. Inter m'accompagne dans un bain chaud. |
9h47 | je me réinstalle à la table de la cuisine - " les chemins de Compostelles " (suite). Je note toutes les situations cocasses, les images poétiques, les évènements qui jalonnent le parcours. Denis en a marre de me voire écrire. Il déambule dans la maison mains dans les poches. Déclame " mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand j'avance, l'autre veut le dépasser. Et moi comme un imbécile, je marche. " Où a-t-il pêcher une phrase pareille. Sur le mur de la salle. Tout est là, inscrit devant nous, reste à lire. |
12h08 | nous sortons pour une balade et crapahutons sur les rochers. | |
13h02 | rentrons à nouveau. Repas. Pour l'après-midi, nous avons envie d'aller visiter le musée. | |
15h12 | nous sortons de la maison et errons dans Molène. Se perdre dans le dédale des rues n'est pas une sinécure. Cela nous fait rire. Nous entrons à la poste, puis de l'autre côté au musée. Et là ! Nous assistons à un véritable show : Le " Dummond Castle " conté par le tenancier du lieu, Gérard. Un insulaire - une première rencontre percutante. |
18h12 | Philippe, figure emblématique de l'île, que nous avons déjà croisé, spectacles, Fourneau, nous rend visite avec boire et provisions de son cru. Pendant plus de 4 heures nous échangeons sur nos vies, le monde, Molène, la mort, la société ... Un p'tit coup de fil à Claude M. au milieu, un autre boire et c'est reparti. Grandiose ! |
22h34 | Coucher. Ouais. 2ème jour que Denis se couche à cette heure là. Molène çà vous change un homme ! |