Le spectacle - L'embarquement - La vidéo - Le trombi
La présentation - La presse
La parole aux spectateurs : Les contributions
Depuis 2009, chaque premier samedi de juillet, la Ville de Guipavas et Le Centre National des Arts de la Rue le Fourneau s'associent pour offrir aux Guipavasiens un rendez-vous monumental au cœur de la ville en invitant une compagnie de renommée internationale. Une soirée d'été dans l'année où les rues, les murs, les trottoirs et parfois le ciel de la ville se laissent transfigurer par l'imaginaire des artistes... l'occasion pour les habitants de Guipavas et d'ailleurs de se retrouver autour d'un voyage artistique fort en émotions.
Si l'édition 2009 s'est déroulée dans les airs, l'édition 2010 sur les pavés, pour cette 3ème édition, la compagnie Transe Express propose un « Lâcher de violons et de divas » dans le ciel et sur les pavés de Guipavas.
Avec Lâcher de Violons la compagnie Transe Express se réapproprie les rues de la ville, tout en folie, au son des tambours et se joue des circulations à l'endroit, à l'envers, réveillant les quartiers ou allant chercher ceux qui hésitent. Les images et les sons se déroulent, apparaissant et disparaissant au sens des spectateurs... aux passants de suivre et de s'embarquer dans le voyage.
De la marche endiablée au requiem dans les airs il n'y a qu'un pas. Il se pourrait qu'en levant le nez, vous aperceviez, trente mètres au-dessus de vos têtes, un quatuor à cordes et une chanteuse lyrique suspendus dans le ciel... instant de magie par excellence, moment privilégié où la foule vibre à l'unisson. Des images fugitives s'impriment dans le paysage urbain. Le bouffon vient tutoyer l'architecte et les mirages restent gravés dans les mémoires.
Lâcher de violons qui avait été créé en 1999 au Fourneau du Port de Brest revient 12 ans plus tard dans une forme inédite, avec trois nouveaux personnages des plus impressionnants : les poupées-divas.
Hautes de 8 mètres, dans d'immenses robes de tulle, ces divas gigantesques ont été construites en France spécialement pour le festival chilien Santiago a Mil en janvier 2011 où elles ont fait sensation devant les quelques 150 000 spectateurs réunis pour l'occasion ! Le spectacle, dans cette nouvelle forme, n'a encore jamais été joué en France. Il s'agit donc d'une première nationale pour cette troisième édition des Temps-Bourg de Guipavas.
Une vingtaine de musiciens principalement issus du Bagad de Plougastel viendront renforcer l'équipe des tambours de la compagnie Transe Express dans son parcours déchaîné. Ils ont déjà suivi une formation de deux jours les 29 et 30 avril derniers sous la conduite de l'un des musiciens de la compagnie : Nazim Aliouche. Ces musiciens amateurs, dont certains d'entre eux ont fait partie de l'aventure de 1999, répéteront à nouveau avec la compagnie la semaine précédent le spectacle.
Fondée en 1982 par Brigitte Burdin et Gilles Rhode qui en assurent la Direction artistique, Transe Express joue dans les espaces ouverts pour aller à la rencontre du public. Sans limitation, les genres artistiques et les modes d'expression sont mis à profit par ses créateurs, musique, danse, arts plastiques, prouesses, cirque, feu, littérature, métallurgie… et le théâtre, qui sert de creuset à la résolution de chacune de ces pierres philosophales : des créations choc qui investissent parfois la scène, les espaces non conventionnels et principalement la Rue, des intrigues pour surprendre le public dans son quotidien. Des aventures inédites pour mettre en scène la ville, « emballer et jouer » les temps forts d'une époque.
La compagnie Transe Express est installée à Eurre, dans la Drôme. « La Gare à Coulisses » est le nom de cette base des arts de la rue, où elle développe un travail de création. L'équipe de production est constituée d'une soixantaine d'artistes comédiens, voltigeurs, carillonneurs, danseurs, percussionnistes, soudeurs, danseurs, régisseurs, ferrailleurs, et autres bouineurs, qui réalisent régulièrement les projets de la Compagnie ; créations éphémères ou de répertoires, spectacles de proximité, aériens ou déambulatoires.
Pour chaque spectacle, Gilles Rhode invente un mobile où il suspend des personnages, il crée un monde en mouvement, jouant de la fluidité de l'air. Chaque mobile est une sculpture aérienne, une machine poétique qui transporte l'imaginaire du spectateur, élève son regard et son émotion. »
Thierry Voisin, Rue de la Folie, juin 99.
Retour sur les éditions précédentes : 2009 - 2010