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Reportage fabriqué et mis en ligne en direct par
Le Télégramme et l'Espace Culture Multimédia du Fourneau

19h17, les Brestois descendent sur les quais accompagnés du Cirque Kino's...
Pour annoncer leur spectacle, ils nous réservent deux numéros très impressionnants...

19h34, le temps gris semble avoir découragé une partie du public. Tant mieux pour ceux qui sont là : ça leur permet d'évoluer facilement entre les différents sites. D'un bout à l'autre des quais en effet, on peut s'arrêter pour écouter les harmonies de la région brestoise. L'âge des participants va de 5 à 80 ans, preuve que tout le monde peut faire de la musique.

C'est le moment que choisit la Kevrenn Brest Sant-Mark pour entamer son défilé. On y remarque notamment un djembé, ce qui prouve que l'on peut tisser des liens concrets entre la Bretagne et l'ouest africain...

Dans le même temps, sur la scène Grand Large, la Musique des équipages de la flotte sort le grand jeu, avec notamment une célèbre valse de Chostakovitch que vous connaissez tous: elle a servi dans le spot publicitaire d'une compagnie d'assurance.

Mais on n'avait encore rien vu : tout ce beau monde se réunit sur scène et entonne une série d'airs connus sous la direction de Claude Kesmaecker. Et tout ceci s'entend de très loin... C'est d'ailleurs dans une certaine cacophonie, les percus africaines se mêlant aux cuivres de la flotte brestoise, que la compagnie Erébé Koulibané commence un spectacle riche et sensuel. Les corps se croisent, se touchent, et glissent les uns contre les autres. Une histoire sans paroles à mi-chemin entre cirque, théâtre et danse.

Au milieu des fumigènes, une musique orientale s'élève et la caravane se met en branle. De quel étrange troupeau ces bergers ont-ils la garde? Pour le savoir, il faut suivre ces nomades le long des quais, jusqu'à ce que les demoiselles, qu'on dirait sorties d'un imaginaire "Münchausen chez les Touaregs", abandonnent leur robe bouffante...

C'est l'heure du conte! Tous en rond, on se prend à rêver aux divagations d'une espèce de fou gesticulant au milieu de centaines de paires d'yeux... L'homme prend ses rêves pour des réalités... et les fait apparaître en chair et en os. Quelques spectateurs sont invités à pénétrer sous les robes, qui sont en réalité des tentes. Les heureux élus se retrouvent donc à l'abri des fines gouttelettes de pluie pour écouter des contes ensorcelants.
Quant aux autres, il leur a suffi de laisser divaguer leurs oreilles...
Heureusement que tout le monde ne peut pas entrer, d'ailleurs, parce que certains contes sont à déconseiller aux enfants... Ceux qui se passent dans un harem, par exemple.

Pour les doux allumés de Flor del Fango, pas de doute, les jeudis du port sont avant tout une fiesta. L'énergie est communicative et l'on se met vite à danser. En regardant la photo du bas, on s'apercevra sans peine qu'ils ont mis le feu, même si c'est avec le secours des éclairagistes!

Flor del Fango : "Mexicodélique"
(l'article n'est plus disponible sur le site du journal)

22h30, scène Grand Large. Arno et sa voix de papier de verre répandent sur le port de Brest une atmosphère vraiment spéciale. On danse moins, et pour cause: chez Arno, les paroles importent tout autant que la musique. Alors on en voit certains qui restent là, les yeux fermés, et qui méditent sur le sens de la vie, oui monsieur, le sens de la vie! J'en ai même vus pleurer, vous vous rendez compte ?

Et quand les "Filles du bord de mer" pointent le bout du nez, c'est le délire complet. Parce qu'au fond, qu'on soit à Zuydcoote ou à Douarnenez, la mer, c'est toujours la mer !

Arno : Rauque'n Roll
(l'article n'est plus disponible sur le site du journal)

Il est maintenant plus de minuit et la Kevrenn Sant-Mark (toujours accompagnée d'un djembé) anime un fest-noz sur le quai Malbert. Qu'ils dansent toute la nuit, nous on va se coucher !

Jeudis du Port : c'était le premier
(l'article n'est plus disponible sur le site du journal)

Martin Granger (textes et photos)
Kevin Morizur (photos et mise en ligne)

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