Nos Temps Forts
Présentation
Grains de Folie 89... 95
Interlude '96
Transhumance 97
Chantier 26 998
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Interlude'96
Le sens du voyage

Interlude
96 ...Interlude ? 
Etymologiquement un divertissement dramatique, musical ou filmé entre deux parties d'un spectacle... 

...96 ? 
Année située entre 95 et 97 

...5 h 27 ? 
Une référence au rituel matinal Grains de Folie né au Relecq Kerhuon le 14 mai 89 dans les jardins du Gué Fleuri, immolé 6 ans plus tard à l'image de son chameau fétiche, élevé aujourd'hui au rang des événements mythiques. 

...La gare, le train, le voyage... 
Impertinent, provoquant, dérangeant, le Théâtre de Rue se développe et multiplie ses tréteaux. Durant ces années 90, notre folle équipe conçoit les Jeudis du Port puis invente Le Fourneau autour du concept innovant de la fabrique artistique. Pendant que Le Moulin moud à Noisy Le Sec, que Les Abattoirs décarcassent à Marseille, à Brest, Le Fourneau fournit. 
"Il ne s'agit pas de remplir Le Théâtre de la Ville, mais de remplir la ville de théâtre" répète Jacques Livchine. 
En cette fin d'année 96, la tentation du voyage et de l'itinérance était la plus forte : nous n'avons pas su résister à l'envie de vous faire partager l'expérience. 
Bravo et chapeau pour la complicité ! 
Après "Le Sens de la visite" des 26 000 couverts et la Procession Interludienne des Métalovoice, le sens du voyage ferroviaire d'Interlude'96 n' aura plus de secret pour vous. 
A 13 h 08, rentrez chez vous et reprenez une activité normale car ce soir, à minuit sonnant, nous fêtons au Fourneau la No Budget Party. 
Au plaisir de vous y retrouver. 

L'équipe du Fourneau
96

 

Ils étaient du voyage...

Compagnie 26000 couverts

Les 26000 couverts envisagent le théâtre comme une utopie, considèrent «qu'il ne va pas de soi», le revendiquent comme une expression contemporaine et l'installent là où on ne l'attend pas. C'est toucher le spectateur qui s'ignore, détourner le regard et décaler le quotidien, faire des farces et s'emparer du sacré, marier le tragique au burlesque, et développer une nouvelle «esthétique du réel».
 
Cette création 96 coproduite par les Festivals de Chalon sur Saône et d'Aurillac pointe avec humour ces situations de plus en plus nombreuses où les politiciens viennent disputer le devant de la scène aux comédiens...
Cie 20000 Couverts (Photo F. Tsédri)
 
Cie 20000 Couverts (Photo F. Tsédri) Cie 20000 Couverts (Photo F. Tsédri)

Les Grooms (Photo F. Tsédri)Les Grooms 

Leur capacité à improviser en toute circonstance peut nous faire oublier leurs qualités musicales. 
Imprévisibles, ils avaient pour mission de semer la convivialité. Peut-être à cette heure-ci sont ils encore en gare du Rody à pousser la chansonnette pour les beaux yeux de la femme du garde-barrière... Ils devaient à l'origine assurer le service en gare de Pétaouchnok lors de la pause P.P.V.R. (Pain Pâté Vin Rouge dans le langage du personnel roulant).
 

Le Quartet Buccal (Photo F. Tsédri)Le Quartet Buccal 

Ces quatre nanas cherchent toutes un mari. Elles ont écumé tous les grands festivals de Rue... mais en vain. Alors c'était ce matin ou jamais. On les dit toutes amoureuses du plus petit et du plus ancien des contrôleurs. En 1ère partie de Fred et Pierre-Claude, elles nous auront livré leurs toutes dernières confidences, leurs grandes causes... et leurs petits tracas. 

Fred et Pierre-Claude (Photo F. Tsédri)Fred et Pierre-Claude 

Au coeur de ce voyage matinal qui oscille entre le vrai et le faux, il est un moment sincère interprété par deux chanteurs sincères : Fred et Pierre Claude. Dans ce show situé à un degré d'humour non encore répertorié, d'aucuns voient l'émergence d'un nouveau mouvement artistique : celui de l'Art Navrant. C'est navrant, en effet... 

Métalovoice (Photo F Tsédri)Métalovoice 

Une intervention imaginée par les Métalo à partir de l'expression "Du bruit à Pétaouchnok". Cette expression aurait pour origine le "charivari des veuves", une cérémonie païenne typique qui consistait à éloigner l'esprit du défunt en lui faisant peur pour qu'il ne revienne pas perturber la vie de ceux qui restent. On pratiquait les charivaris avec des cris, des hurlements, un tintamarre affreux... 
Mais la politique du clergé a consisté à récupérer l'ancienne cérémonie animiste pour en faire une odieuse brimade. Sous la Restauration, les charivaris eurent pour seul but de culpabiliser les veuves dont la conduite était jugée trop joyeuse. Le charivari se faisait généralement le dimanche matin : justicières et justiciers bien endoctrinés par leur recteur, escortaient la pêcheresse jusqu'à l'église en la huant, lui lançant des légumes pourris, dans un tintamarre de casseroles heurtées, de marmites trainées au bout d'une ficelle... 
Aujourd'hui : l'expression "du bruit dans Landerneau" se dit plaisamment d'une nouvelle de peu d'importance, mais néanmoins de nature à piquer la curiosité... 

Les Contrôleurs (Photo F. Tsédri)Les contrôleurs 

Direction d'acteurs : Thierry Lorent 
Costumes : Philippe Jacob et toutes les petites mains du Fourneau. 
Contact :  Bar Les Fauvettes, port de commerce de Brest, le dimanche 10 novembre entre 23 h 30 et minuit. 
Honneur et gloire à ces 14 valeureux hommes à tout faire. Leur courage et leur bravoure leur valent d'être dans tous les (mauvais) coups de ce théâtre de Rue qui leur en fait voir de toutes les couleurs (de leur casquette). Leur sérieux est là... où on ne l'attend pas ! Pour eux, "le boulot, c'est le boulot, le bistrot, c'est le bistrot!" 
Les Contrôleurs (Photo F. Tsédri) Les Contrôleurs (Photo F. Tsédri)

Le compte rendu presse :(le compte rendu n'est plus disponible sur le site du journal)
Photos: Fred Tsédri


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