Le Fourneau, Carnets de Voyage

De la fébrilité inaugurale à la moisson des dires.

Les sensations vont nous saisirent.

mardi 8 juin 2010, par Yffic Dornic

Le site est en ébullition au soir du 3 juin 2010. Cette fin de journée amène les discours de bienvenue et les premiers rendez-vous du festival. La nuit passée nous allons vers nos repérés parmi les exposants... Le choix est douloureux, en ce 4 juin, mais vu le nombre de carnets il a fallu des coups de cœur parmi eux. Sachez, néanmoins, que vous êtes toutes et tous fascinants sur le podium de la beauté culturelle.

Les lieux embellis.

Dans l’après-midi les artistes s’affairent dans les espaces alloués. Porteurs de passions culturelles ils veulent surprendre et captiver les visiteurs.

Les mots que l’on attendaient.

Agnès Bellec, dans son style si direct et si convaincant, ouvre le 5ème édition. Sa fougue entraine les intervenants du plateau inaugural dans une communication chaleureuse avec le public. Ça promet de grands moments durant les 3 jours Carnets d’ici et d’ailleurs.

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La présidente Agnès Bellec.
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Gaëlle Abily adjointe à la culture.
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Claude Morizur co-directeur du Fourneau.
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Catherine Ricoul fondatrice du collectif franco-allemand "Berlin Transit".
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Serge Leroux direction communication sncf.

Le début d’une ambiance festive.

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- Le trio marseillais Alert’o Jazz -

Des incontournables.

Catherine Ricoul.

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Femme aux convictions spontanées.

Journal berlinois

« Vous étiez ici » est un Tagebuch, un journal berlinois tenu chaque jour, de mars à aujourd’hui. Il arrive un moment où l’on n’est plus là où on était. Le "Vous êtes ici", lieu précis et bien éphémère, est surtout multiple, partout et nulle part. Personne n’habite au "Vous êtes ici". « Vous étiez ici », Une expression à peine détournée, un imparfait qui renvoie à la nostalgie d’un endroit traversé et quitté, à l’impossibilité de retenir les choses et les gens, à la quasi impossibilité aussi de partager profondément ce que l’on vit… « Personne n’écoute les voyageurs » a écrit Aragon. Alors, avec des mots découpés - en français, allemand et anglais - des fragments de livres, des papiers ou autocollants collectés dans les rues, des polaroids, j’essaye de dire malgré tout. Dire en creux aussi, dans le creux des textes perforés, sur les lignes restées blanches, dire les jours qui passent, la vie qui file entre les pages d’un vieil agenda trouvé au marché aux puces, la vie qui reste dans les pages des livres… Source "Carnets de voyage d’ici et d’ailleurs.

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L’extraordinaire aura de Catherine Ricoul.

Bernhard Willem Holtrop, dit Willem, est un dessinateur satirique néerlandais

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Yffic Dornic par Willem.

Il fréquente l’École Beaux-Arts (aux Pays-Bas) de 1962 à 1967. Il débarque en France en 1968.

Il commence à dessiner à l’Enragé (en Mai 1968). Il participe aux premier numéros de l’Hebdo-Hara-Kiri qui devient Charlie-Hebdo. Il fait sa rubrique Revue de Presse et Chez les esthètes. Les textes de ses bandes, rédigés directement en français, langue que le dessinateur maitrise alors imparfaitement, contiennent à l’époque de très nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe, que la rédaction trouve amusant de laisser telles quelles et qui deviendront l’une de ses marques de fabrique. Il participe à Charlie Mensuel et finit par en être le rédacteur en chef, où il s’applique à transformer cette revue en un tremplin pour les jeunes dessinateurs.

Il collabore au journal Libération dès 1981. On peut le retrouver toutes les semaines dans Charlie-Hebdo nouvelle formule.

Il remporta le Grand prix de l’humour vache 1996 au Salon international du dessin de presse et d’humour de Saint-Just-le-Martel. Source Wikipédia.

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Avec l’accord de l’auteur.
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Le satirique crayonnage de Willem.

Vivi Navarro.

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Vivi Navarro décrypte la dernière campagne de la "Jeanne-d’Arc".

A bord de la Jeanne je contemplais le bord du monde rêveuse L’onde patiente colportait des rumeurs et des secrets venus de la terre mais aussitôt dispersés sous la coque par le roulis qui alimentait ma rêverie. L’esprit ailleurs tu étais le gardien de ma quiétude... En Atlantique le 3 mai 2009 V.N.

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Vivi Navarro : "C’est l’idée d’errance que j’aime".
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Dernier routage de la "Jeanne".
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Mon père a travaillé sur ce bateau.

Tony Quéméré.

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Le mariage.

Réalisateur du film "Les Secrets", court métrage de 25 minutes.

Le scénario : Lettre d’un père à sa fille, une lettre pour plus tard sans doute. À travers ce procédé, le réalisateur raconte l’histoire d’une famille, sa famille, dans un Finistère rural profondément affecté par un désarroi économique et social. Là où un alcool amer, aussi, se transmet parfois d’une génération à l’autre. La chose est dite toute crue, telle qu’il l’a vécue enfant, adolescent, puis maintenant adulte.

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Yvon sur la route.
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Les causes d’un lointain voyage.
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La cuisine.

Nous allons clore sur ce fort témoignage. Le film nous a serré le cœur.

La page suivante sera un ensemble de flashs afin de donner de l’amplitude à ce carnet. Mardi 8 juin 2010.

Portfolio

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