Derrière les grilles du parc, dissimulée par les frondaisons, la ville semble paisible. Le théâtre campe près du bac à sable et la terrasse des buvettes donne sur le bassin entouré de barrières protectrices. Une odeur de sardines grillées flotte sous les marronniers. “Bains de rue” lit-on sur les tee-shirts des organisateurs. Mais il n’y a ni bains ni rue. Juste des spectacles dans un jardin, des jeux, des balançoires, des acrobates, des clowns, des enfants à la fête, des familles en promenade, heureuses de profiter d’une belle journée de printemps. Les klaxons d’un cortège nuptial ne parviennent pas à perturber la fanfare brésilienne.
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