Le
spectacle
Un vagabond chargé de son trésor de spectacle, adopte inopinément
un lieu et le public qui s'y arrête. Ayant déposé ses chaises, sa
corde, une valise et Rosie, sa chère guitare à blues, il livre dans
la plus grande fantaisie des bribes de ses voyages, épisodes d'une
vie dont le credo s'appelle la route, dont les rencontres déterminent
la trajectoire émaillant son propos de musiques, prouesses, saynètes
: son langage singulier.
Il est différent, polyglotte, instable, attachant, racontant sa
vie, sollicitant le public, bousculant le destin et partant toujours
: c'est ainsi qu'il gagne sa dignité, qu'il est un homme. Jouant
sa vie sans garde-fou, il en fait une ode à l'errance, au hasard,
à l'envie toujours plus forte d'ailleurs.
- Des prouesses : à chaque tranche de vie, la bagage circassien
du voyageur.
- Des musiques originales et des reprises jouées en direct, fortement
imprégnées du blues, le pouls du personnage.
- Peu de texte, pour une expression essentielle, pour jouer à
l'étranger sans se tromper de langage.
- Des rapports avec le public : public-voyeur, public-acteur
de son propre rôle, public choisi-acteur en piste. Le public est
totalement inhérent, indispensable au spectacle qui s'ancre dans
le présent.
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Envie…, par Dominique Comby
J'ai eu envie de faire un spectacle tout seul. Tout faire,
en hommage à ceux qui m'ont donné envie. Relier Buster Keaton,
Zampano, Spike Jones, John Guez et d'autres, anonymes :
acrobates, clowns, bateleurs, qui, de l'enfance à ce jour
ont enflammé mon imagination, me poussant à "y aller". Jouer
en piste ou dans la rue, entre divertissement et poésie, réinventer
la vie en la bravant, courir les risques, s'exposer. Inventer
un personnage dont l'imagerie ne serait pas conventionnelle.
Enfin, promener un spectacle léger, pour jouer beaucoup.
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