Au mariage de Totophe et Elise ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du sud de Kerhuon. Y'a même Yffic, le Webmaster avec son canotier, sur le côté, sur le côté, mais en plein centre pour la photo.

En déballant tous les ramasse-poussières qui leur ont été offerts, Madame imagine avec jubilation la joie qu'aura son cher Totophe, habillé de son seul tablier et armé d'un solide plumeau pour faire le ménage dans leur charmante masure.
Armelle se dit que son tour d'être mariée va venir bientôt et elle en conçoit une appréhension bien légitime qu'elle intériorise sans doute à tort, elle pourrait se faire du mal. Son futur, lui, s'en fout comme de l'an quarante ! Il y a bien une différence entre les sexes, cet exemple est frappant.
Une jeune chinoise hilare a fait le déplacement jusqu'à Brest pour la cérémonie. Mij Boz d'Itobi (région de Pékin) a apprécié les coutumes locales et s'en est mis jusqu'au col mao au cours du repas avant d'entonner "nuits de chine", repris en choeur par la foule.

Après avoir essayé d'embarquer une jeune fille (photo précédente), MiJ Boz s'est emparée d'un nourrisson qu'elle voulait à tout prix ramener à Itobi. Il a fallu lui expliquer que le changement de climat ne conviendrait pas du tout à ce bambin qui a besoin de sa dose de crachin hebdomadaire.  

Pour les enfants, le crabe était préparé en bouteille...
ou dans des petits pots, fournis par Jacolot.		  
 
Justine attend sagement le dessert.

Pendant le repas, silence, la parole est aux mandibules. Au menu : fruits de mer et Vittel.
  Pour digérer, rien ne vaut un petit tour de valse que les mariés font au son de la boîte à punaise du père rené, également père cepteur de Kergleuz dans le civil.
René, qu'un rien émoustille entreprend de faire la corrida avec madame son épouse en guise de taureau. Heureusement ils s'arrêteront avant la mise à mort. Et sa cape n'était même pas rouge, alors !


Françoise, l'animatrice, une sacrée boute en train, fait voter à main levée pour qu'on organise des tréteaux chantants, une sorte de kakaroké d'avant guerre.
Darry Cowl est le premier à se présenter pour chanter "ta katy t'a quitté. Il a mis ses habits du dimanche pour cette grande occasion. Et pour l'instant ils sont encore propres.
Stone chante en solo son célèbre "ticket de quai" tandis que son imprésario demande discrètement à la foule de la soutenir au refrain.

Le révérend père Jacques Ollo entonne "la chasse aux papillons" de Brassens, mais apparemment, il en a déja chopé un.
Le pasteur Morizur chante un cantique où il est question de melon et de ribouldingue. Le pasteur a choisi cette manière élégante pour décrire le bonheur des jeunes époux.
Soeur Françoise nous parle de son Dieu en nous assurant que "tel qu'il est, il lui plaît". Jusqu'où va se nicher la foi, quand même ?


Une très belle imitation des soeurs Goadec chantant "mon truc en plumes" en breton du Bas Léon.		  
Stone a retrouvé Charden pour nous dire à tous qu'on ne change pas, on est comme le prix des allumettes. Et ce soir-là, on a foutu le feu !

Bien sûr, dans cette Ecole des Fans qui s'approche dangereusement de l'université du troisième âge, tout le monde a fini ex-aqueo. Seul l'art vocal a perdu, mais ça, c'est pas trop grave.

Photos : Jacques Nicolas
Textes : Jean-Paul Messager