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 Paris
a vécu - toutes fesses dehors - dans la joie, la couleur, la fraternité,
la journée qui marquait la reconnaissance de la musique techno par
le grand public. | 
Un message d'ouverture, de tolérance et de respect des autres que vos dévoués serviteurs de Brest et de l'Ouest ne pouvaient manquer pour rien au monde. |
Les bretons étaient nombreux à défendre le son techno de leur terroir, un son réputé et déjà scruté par les meilleurs labels de musique. |
Jean-Raymond, 60 ans (Noisy-le-Sec) : "Ca ne fait pas mal aux oreilles, mais ca résonne dans le ventre. Moi, mon truc, c'est plutôt Brel, Paul Madec ou Brassens. Mais je pense qu'aujourd'hui il est temps de dire non à l'hypocrisie et oui aux rave parties" |
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Claude Morizur, co-directeur du Fourneau de Brest et de l'Ouest, (ici avec Jack Lang à l'angle du boulevard Henri IV) se félicitait qu'"après 15 ans de répression et de véritable défiance" les Arts de la rue aient enfin droit de cité à Paris. "Beaucoup de peurs et d'apréhensions sont tombées en ce 19 septembre place de la Nation. J'ai vécu un grand bonheur. Je souhaite qu'à son tour Brest et sa région puissent en faire autant." |
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"Le plus dur, c'est de faire semblant" |
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Jean-Marie,
20 ans, (Aurillac dans le Cantal) : "Je suis un inconditionnel des
raves où je retrouve parfois mes copains 
Pendant
ce temps là à la maison de retraite de Châtillon,
un groupe folklorique venu de Podémie distrait les résidents.
