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Sotteville les Rouen, 19 novembre 1998

Inauguration de l'Atelier 231,
Lieu de Fabrication "arts de la rue"
8ème du nom

Jeudi 19/11/98, 20h15 : température extérieure 0°
"Bonjour, bonsoir, bienvenue chez vous, bienvenue chez nous!"
Mr Max Les saintes Catherine

Mr Max et ses Saintes Catherine, cireurs de pompes devant l'éternel accueillent les premiers invités qui seront bientôt 2000 à fouler le tapis rouge conventionnel...

Pierre Berthelot Fred et Philou

Le long d'un "chemin de feu" alimenté en bois de palettes par les services techniques de Sotteville, les hallucinations sont contagieuses... Après un verre (ou deux) de vin chaud à la mode sottevillaise, d'aucuns croient reconnaître des visages célèbres du Théâtre de rue. Ces 2 policiers ressembleraient comme 2 gouttes d'eau à Bompard/Maddedu, cet homme des bois à Pierrot Berthelot, ces chercheurs pervers aux guides de Délices Dada... La température intérieure remonte à 12°5.

Visiblement un obstacle reste à franchir : une pyramide de bidons portant le nom des compagnies qui perturbent une fois l'an depuis 91 la Parc de la Garenne...
Mais à 20h45, gyrophares, police, DS noire, un cortège officiel s'annonce... En descendent Martin et Maturin qui se figent à leur tour au pied de la pyramide....

Dans un silence religieux, de sa voix puissante à peine tremblante, l'Atelier 231 s"adresse au public. Clin d'oeil à la sueur des cheminots, salut fraternel au Fourneau de Brest, aux Abattoirs de Marseille et à tous les autres frères, hommage aux travailleurs Del@rue. L'émotion gagne public et officiels (Daniel Andrieu, Dominique Wallon, Michel Crespin sont au bord des larmes...)

Mais patatras, Yannick Jaulin surgit de l'ombre...

"Ben dites donc! , un p'tit peu de fumée, un p'tit coup de lumière, un peu de réverbe dans la voix et vous voilà partis... il vous faut pas grand chose à vous, public d'arts de la rue! (Yves Deschamps rigole...)

Vous n'avez pas compris que toute cette mise en scène, c'est pour qu'le maire de Sotteville soit réélu la prochaine fois!" (Pierre Bourquignon est plié en deux...)

Mais déjà la pyramide s'écroule dans un fracas assourdissant, un poing géant tout droit sorti des ateliers du Moulin Fondu se présente devant la porte de l'Atelier 231.

Le Poing avance, prend son élan pour le 1er coup, puis recule pour le 2ème, et enfin prend son dernier élan pour le 3ème. La porte recule mais ne cède pas... Résistance toute symbolique car 4 employés des services techniques se précipitent et achèvent le boulot : il est 21h15, le public envahit le lieu,

l'Atelier 231 est ouvert!

Les images qui suivront ne feront que confirmer que...


... l'on peut être bébé et dejà Alamas,

... l'on peut être cheminot et dadaïste sans le savoir,

... l'on peut être Michèle Bosseur et manquer de coeur (pour les nains de jardin),

... l'on peut à l'aide d'un chalumeau réveiller la danseuse qui sommeille en chacun de nous,


... et que l'on peut être Directeur de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles et succomber à la folie créatrice des arts de la rue (même enfermés dans des Lieux de Fabrication).

L'Atelier 231 est né,
vive l'Atelier 231!

Textes et photos : Yffic Cloarec, Claude Moriweb
Mise en scène : Jean Raymond Jacob (Oposito)

Les préparatifs[Les préparatifs] [La ministre à l'Atelier]La ministre à l'atelier

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