
(22/03/03)
L'école Au cœur de la danse propose City Bug Bug
et un solo

Le Fourneau et l'équipe d'Au cœur de la danse proposent
deux spectacles, aujourd'hui, dans le cadre de la folle journée
de la danse. Valérie Fournel, Marie Coquil, Olivier Germser
et Yann Quelever sont fin prêts. |
Aujourd'hui, dans le cadre de la folle journée de la danse, deux
représentations sont programmées par l'école Au cœur
de la danse. La création chorégraphique d'Olivier Germser,
City Bug Bug, est prévue à 15 h 15, au Fourneau. Le solo de
Yann Quelever, "Les larmes ont-elles un sexe ?", est présenté
dans le grand studio, à 17 h.
Créée dans le cadre des "missions conseils"
de Musiques et Danses en Finistère, City Bug Bug est interprétée
par les professeurs de l'école Au cœur de la danse. Marie
Coquil, directrice de l'école, explique son initiative : "Les professeurs ont eu cette envie de danser et ce besoin d'être
confrontés à la réalisation".
City Bug Bug au Fourneau
Pour cette création, Marie Coquil a fait appel au danseur et chorégraphe
Olivier Germser. "Il a répondu présent tout de suite.
Une rencontre expérimentale réussie et nous avons eu envie
de vivre l'aventure jusqu'au bout".
Après cinq mois de travail, le projet est complètement abouti
et prêt à être présenté au Fourneau,
à 15 h 15. Dans un univers circulaire, il est question d'un "déraillage total du réel où tout devient abracadabrant", raconte le chorégraphe. "Cet univers amène
à s'interroger sur l'identité des personnes, à partir
de l'inspiration de la rue".
Un solo de Yann Quelever : une première
Un autre spectacle est également programmé, aujourd'hui.
A tout juste 20 ans, Yann Quelever va proposer son premier solo, à
17 h, au grand studio. Occasion pour le danseur de "mûrir
un peu plus", avance Marie Coquil.
Intitulée "Les larmes ont-elles un sexe ?", la représentation
mélange hip-hop et danse contemporaine. Le sujet choisi touche
particulièrement le jeune homme. "Un garçon a-t-il
le droit d'être sensible et surtout peut-il exprimer cette sensibilité
?". Le danseur a bien entendu sa propre réponse, mais se
cache bien de la révéler. Et vous ?
Emmanuelle Gourvès
|