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Mercredi 29 juillet

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Un peu de patience, voyons! La soirée commence à peine... Le Jaïpur Kawa Brass Band est en train de se préparer. Et nous pouvons affirmer de source sûre qu'une compagnie allemande s'est invitée en off... On sait seulement qu'ils sont sept. A tout de suite!
Ils sont furieusement rythmés, les musiciens du Jaïpur Kawa Brass Band... On pourrait presque dire "Brass 'n'drums Band", d'ailleurs. Quand leur belle danseuse ne virevolte pas avec grâce, elle exécute des contorsions digne d'une publicité synthol (la beauté en plus).
Voici Eddy Matt, grand animateur de sitcoms devant l'Eternel... (Nous avons choisi de dissimuler le nom de la chaîne qui le sponsorise pour des raisons éthiques) Malgré un timbre de voix volontairement atroce, sa mayonnaise prend facilement auprès du public, qui est d'ailleurs largement mis à contribution par ce chef d'orchestre de la série pour ados. Qui applaudit ou rit lorsqu'on lève la pancarte concernée? Les spectateurs. Qui lève la pancarte? Un spectateur. Qui joue dans le sitcom? Toujours les spectateurs...
Place Souvestre, on peut s'arrêter un instant pour écouter de la musique après avoir regardé les (très) jeunes artistes du cirque installé place des Jacobins. Un peu peur qu'ils ne se cassent la figure de temps en temps, mais un sens du spectacle indéniable.
Au Café des Illusions des foldingues d'Aristobulle, on fait de la magie et des scènes de ménage...
Pendant que certains soufflent dans leur biniou, les Nénettes de la Cie Scène de Vie ont bien du mal à expliquer la maternité aux enfants... En tout cas leur cours de biologie, s'il n'est pas des plus modernes, a un sérieux effet sur les muscles zygomatiques des "élèves"... 
Autant être franc... même avec du culot, un cyber-reporter ne peut pas se permettre de bousculer cinquante personnes pour obtenir une belle photo. C'est donc en équilibre instable sur les doigts de pieds que celles-ci ont été prises... De toute façon, le Carmen Funèbre de la compagnie polonaise Biuro Podrozy, il fallait y être! Une odeur de mort a plané sur la place de la mairie, et ce carmen-là n'était pas un conte à la Mérimée. On l'aurait plutôt cru sorti des livres d'hisoire...  Si les jeunes spectateurs ont un peu de mal à résumer le spectacle, c'est que c'est un théâtre à vivre, qui ne se raconte que difficilement.Un théâtre fait pour résonner en chacun des spectateurs,  comme l'explique une comédienne. Quant aux adultes, certains considèrent que ce qu'ils ont vu valait qu'on les prévienne... Qu'en pense la comédienne?
A voir cette atmosphère enfumée, on se croirait quelque part dans un club de jazz new-yorkais... Eh bien non, vous êtes actuellement place Allende en train d'écouter BF 15. Et ça danse comme vous ne verrez jamais danser dans un club de jazz à New-York! Il est grand temps de poser appareil numérique, ordinateur portable et magnétophone pour aller se dégourdir les jambes... A mercredi prochain!

Textes et Photos : Martin Granger


 
(version papier du 30/07/98
Fanfare du Rajastan : rythmes joyeux
Sitcom destroy
Débuts au cirque
Festival des Arts dans la rue : morlaisien et très international
Danse comme un Saltindanses
Les « Boltis » font du cirque
Au café des illusions l'ardoise est magique
Les off des off
(version papier du 31/07/98

Bonbons pleins de talent
«Carmen Funèbre» : ravages et fureur
Le FAR en direct sur internet
Accouchement dans le rire
(les articles ne sont plus disponibles sur le site du journal)


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