19h30, face aux douanes.
Le septième Jeudi débute
par des chants et des danses des Balkans. Le groupe Azot existe depuis
1954 à Gorazdé. Les trois années de guerre en Yougoslavie
n'ont pas entamé l'envie de s'exprimer des habitants. Les 40 musiciens
et danseurs sont tous étonnement jeunes. Il s'agit exclusivement
d'amateurs. |
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Leur
première visite à l'étranger après la cessation
des troubles avait été pour Saint-Brieuc. La ville les avait
invité en 1996. Malgré des répétitions épisodiques
dans des conditions difficiles, ils avaient enthousiasmé le public
briochin. |
Les costumes folkloriques sont
de toute beauté. L'habillage prend du temps et se fait à
deux...
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20h15, quai Malbert.
La Compagnie Dérézo
présente "la boîte à visage", un spectacle de masques
indonésiens qui ravit les enfants. |
Les figues
de bois peint sont parfois, le plus souvent drôles. Elles attirent
par leur originalité et leurs expressions humaines.
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20h36, au Fourneau.
Chanteur guitariste aux influences
diverses, de l'acid-rock au folk anglo-américain, Olivier Polard
compose avec son frère des chansons françaises aux sonorités
mélancoliques.
Barbatruc ! Quelques minutes plus
tard, Olivier Polard passe à la guitare et la soirée enchaîne
directement sur Sand. Ce groupe, formé il y a un peu plus d'un an,
distille un folk-rock américain. |
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20h50, scène
Grand Large.
Pour leur "Clin d'oeil à
la Méditerranée", thème de la soirée, les organisateurs
ont invité les Marseillais de Barrio Chino. Ce nom, c'est celui
du quartier de Barcelone où s'arrêtent les marins en bordée.
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Les Barrio Chino jouent "une fusion
des musiques du coeur et du voyage". Le public du port rêve au son
des mandoles séfardi, polyphonies des îles ou violons arabo-andalou. |
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Au même moment, près
de la maison de la main d'oeuvre, une bande de joyeux lurons est en pleine
démonstration de roller. Free ride, saut et slalom, toutes les figures
imposées de la discipline sont présentées. Les personnes
intéressées sont invitées au Moulin-Blanc les deux
jours qui suivent pour s'initier. |
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21h20, quai Malbert.
"L'herbe est plus verte dans le
pré du voisin". C'est ce que chantent a capella le Quartet Buccal.
Les textes très drôles sont fort bien servis par une mise
en scène ébouriffante.
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21h30,
quai Malbert.
Les personnages bleus de Générik
Vapeur débarque sur le port toutes sirènes hurlantes. |
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Près de là, les
maîtres-chien, qui vont être chargés de canaliser la
foule venue à la rencontre des visiteurs, ont toutes les difficultés
du monde à maîtriser leurs molosses.
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Une jeune fille, qui s'est
trop rapprochée des nouveaux arrivants, est enlevée. Nous
sommes sans nouvelles.
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Juchés sur leur piédestal,
les visiteurs attendent le signal du départ vers la ville.
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Leur progression, lente ou rapide,
prend parfois des allures bizarres. |
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22h25,
au Fourneau.
Le duo brestois Dogger et German
met une ambiance rock dans le Fourneau. |
Des chansons bien comme il faut
mais "pas humoristiques comme c'est écrit dans le programme". |
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23h15, scène Grand Large.
Sur scène : Alabina ou la
rencontre de l'Orient et du folklore gitan. C'est ce qu'il convient d'appeler
de la musique pop-ethnique. |
Ishtar, qui est d'origine israelienne,
chante en égyptien. |
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Fin du septième Jeudi
qui aura été marqué notamment par la visite d'étranges
êtres bleus, d'apparence dure mais à la fois doux et prévenants.
Une véritable performance de la part des Marseillais de Générik
Vapeur sachant qu'ils avaient fait appel à une trentaine de comédiens
d'un soir. Quelques heures de répétitions, de sacrés
biscottos (pour soulever à bout de bras des bidons de 14 kilos) et
une bonne dose de courage pour affronter le public (qui a eu le plus peur
?) : bravo à tous ! |