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Jeudi 29 juillet

Les premières mesures de Cantalope Island (Herbie Hancock), on les connaît. Mais interprétées par Acousteel Gang, ça c'est plutôt inhabituel. Ces allumés du bidon ne manquent pas de steel (acier, en bon anglais) et leur instrument de prédilection non plus. Les drôles d'harmoniques dégagées par ces barrils coupés en deux font qu'on ne verra jamais un steel-band porter queue de pie et arborer un air sérieux. Tant mieux !
"Cinq questions à... L'Acousteel Band" (30/07/99)
(l'article n'est plus disponible sur le site du journal)

Quand il fait trop chaud pour travailler (ce qui est le cas aujourd'hui à Brest), la Banda Municipal de Santiago de Cuba prend le relais. Leur salsa est plutôt lente, presque ensommeillée, mais on aimerait bien avoir des fanfares municipales de cet acabit là, par chez nous. Après une présentation des musiciens, qui ont tous un nom à rallonge comme de vrais Cubains, l'orchestre se met en branle mais la scène grand large n'est pas précisément l'endroit adapté à une telle formation. On aimerait bien se sentir plus proche de ces cuivres et de ces congas qui nous jouent leur musique de sieste. Heureusement, ils jouent devant le fourneau dans une petite heure... En attendant, on peut s'apercevoir que les musicos ont pris leurs précautions pour le 11 août. Ils portent tous des lunettes noires.
 

Qu'est-ce qu'un crime? C'est à cette question que tente de répondre la Compagnie Eolienne, en parodiant certains grands polars comme "A bout de souffle" ou "Psychose". Le spectacle "Polar Cirque", que l'on a déjà pu apprécier lors du festival des arts dans la rue de Morlaix, mêle acrobaties aériennes et enchaînements au sol, le tout entrecoupé d'une bande-son qui vous fait froid dans le dos!
De Godard à Hitchkok en passant par Almodovar, la troupe épure tous les succès cinématographiques en swingant dans les airs, revolver à la main. Seule ombre à ce tableau noir: les cinq premières minutes du show qui apparaissent trop violentes pour le jeune public venu simplement regarder des voltigeurs. (une petite fille demandait à sa mère si les gens étaient morts "pour de vrai").
"Compagnie L'Eolienne : crime, cirque et cabaret" (30/07/99)
(l'article n'est plus disponible sur le site du journal)

Mais c'est pas vrai, ils sont tous aussi sensuels, au Cap-Vert? Quand Boy Gé Mendès joue et chante, on ferme les yeux et le bassin bouge tout seul. Et même si on ne parle pas portugais, on s'en bat l'oeil. Ce n'est pas un concert, c'est une caresse! Il y a juste un truc qui me chiffonne: pourquoi diable ont-ils placé un épileptique aux commandes de la machine à fumée?

Après la salsa plutôt chamallow (mais pas désagréable) de leurs collègues municipaux de la fanfare de Santiago, on a eu droit à la version tabasco avec les huit loufdingues de Sonora la Calle. Ah, d'accord, c'est ça, la salsa, j'avais pas compris, excusez moi si je bafouille mais j'ai avalé mon cigare!

Pour être honnête, vous avez bien failli avoir votre direct à huit heures du matin... A l'heure où j'écris, ils sont encore en train d'enflammer le port de commerce, et moi je trépigne sur place, frustré, devant mon écran...
Et le plus beau, c'est qu'ils ne s'arrêtent jamais, les bougres! Les deux trompettistes, par exemple, avec leur tête de gendre idéal, à qui vous auriez volontiers donné votre fille? Mais il fallait voir leur façon de se déhancher entre deux chorus, et ce jeu de jambes à la Ronaldo... Moi, je vous le dis, ces Cubains ont le sang chaud!

Photos : Yffic Cloarec, Martin Granger, Marion Turban
Textes : Martin Granger, Marion Turban

"Jeudis du Port : la fièvre de Cuba" (30/07/99)
"Boy G Mendès : tous les chemins mènent au rythme" (30/07/99)
(ces articles ne sont plus disponibles sur le site du journal)

 

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