Le Fourneau, Carnets de Voyage

GRANDCAMP-MAISY

mardi 9 août 2005

mercredi 10 août 2005, par Jean-Baptiste Magnifique

Le Bison futé est à quai et sur le port, les marins briquent leur bateau pour la prochaine marée. Les pêcheurs à la ligne surveillent de paresseux bouchons sur l’eau grasse du bassin et les vacanciers flânent, en short et en famille. Entre le stand de tir et le chalet du confiseur ambulant, le théâtre s’est posé à l’entrée d’une jetée, sous une toile d’araignée de fils électriques. Et tout s’agite autour de lui sans interrompre le spectacle : le trafic des voitures, la ballade des piétons qui traversent les coulisses, les colonies de vacances, le massacre des ballons à coup de carabine, le commerce des gaufres et même l’hélicoptère de la sécurité civile. L’été est là et généreux, un peu confus, un peu bruyant. Le théâtre fait partie de la vie et le poteau électrique de l’éclairage public s’intègre à son décor.

2 Messages de forum

  • GRANDCAMP-MAISY 20 avril 2006 15:20

    Un peu juste le récit de ce petit village que je connais très bien.
    Si tu veux faire revivre Grandcamp comme il ya quelques années, vas y raconte la vie de Grandcamp et commente son histoire.
    Bonne chance à toi.

    • GRANDCAMP-MAISY 22 avril 2006 09:58

      Merci de tes conseils avisés.
      Mais le projet de cette chronique n’est pas de décrire l’histoire des communes que nous visitons (il y a d’autres supports pour ça.) Simplement de traduire en quelques lignes, et dans l’instant, de l’humeur d’une représentation. C’est le journal d’un saltimbanque et non le texte de promotion d’un Syndicat d’initiative. Et les plus sympathiques communes n’offrent pas toujours le meilleur accueil aux comédiens ambulants. Pour des tas de raisons qui ne sont pas toutes intentionnelles

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