Le Fourneau, Carnets de Voyage

ALENCON

le jeudi 10 août 2006

vendredi 11 août 2006, par Jean-Baptiste Magnifique

Deux représentations dans la même soirée : une bonne et une moins bonne selon l’expression consacrée par l’humour d’une époque. Mais le comique de notre époque est lui aussi sur la sellette. Est qu’on peut rire de tout ? Avec l’innocence tapageuse des anges ou avec la rouerie des clowns ? Donc en début de soirée, l’imprécision, l’absence de rythme et l’insatisfaction d’une représentation de chauffe. A vingt-deux heures, la grâce et la magie d’une nuit qui s’annonçait pourtant frisquette. Petite laine et coupe-vent étaient de la partie sous l’oeil rond d’une pleine lune aux humeurs refroidies. Mais c’était sans compter avec la chaleur du public... Il faisait presque bon quand le démontage se terminait, quelques spectateurs s’attardaient devant un verre près du chalet et les cloches de la cathédrale se manifestaient pour la dernière fois.

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