"Elle a la gouaille d’un piaf de Montmartre, Rita…
Mais elle débarque de La Bourboule…
Enceinte de son 7ème môme,
Pas la pilule dans le Cantal ?
Ou rapport aux allocations ?
Ça sent l’arnaque chez les Buratt’…
Dès l’accueil on plonge dans la lignée,
Le grand-père qui fabrique des histoires non animées, mais qu’ont une âme,
Difficile à expliquer :
C’est comme qui dirait un plongeon en enfance,
L’ancien, qui fabrique et t’émerveille,
Avec rien,
Tout de récup’
De l’Emmaüs vivant,
Des tableaux miniatures même pas minimalistes,
Des boîtes, qui s’intitulent l’opéra, ou l’écrivain,
Où il se pourrait qu’il neige, pleuve, ou vente
Quand tu les secoues,
Et qui te remuent la filiation avec les souvenirs et la mémoire,
Dans le shaker à histoires,
Où s’exhalent les émotions …
Puis entrer dans le musée où tout se mélange,
dans des flashes de contes respirés /repassés /lessivés,
Du vrai faux, quoi…
Le soir, au fond des lits des gosses :
Cendrillon la souillon, sa belle robe de princesse, « Clic clac Kodack »
Au bal de La Principauté, quelle griffe ma chère – hélas bientôt aux enchères pour payer le loyer-
Le Petit Chaperon Rouge, ses chaussons comme des gâteries à la fraise de Plougastel , croquantes comme il faut, pour un loup qu’aurait plus de dents- mais internet et des réseaux d’ enfants-
Les bottes de 7 lieues qui donnent ce temps d’avance sur le monde en général… pour que, vieillissant vieux et secs comme des saucissons d’Auvergne, triquant leurs armées, les dictateurs tracent des sillages d’illusions en écrasant la fleur des champs…
Soudain, tout est évidence,
les princesses nées comme ça et leurs histoires d’amours et fric, qui se pouillent pour les princes charmants en frac, BCBG des grandes récrés télévisées, et ça fait rêver ?
L’ ogre d’antan déguenillé, aujourd’hui, en complet-cravate…le sourire ravageur,
Quel Merdier, ce monde est un marigot de comptes non faits de fées ! "