Vers 17h30, au Fourneau, des ombres commencent à se déplacer derrière les panneaux d’un échafaudage haut de plusieurs mètres. Pendant une heure, les peintres/comédiens menés par Luc Amoros vont nous faire traverser leur histoire de l’Art.
On remonte aux origines de l’art : le feu, les ombres projetées.
Très vite apparaît la couleur qui donne vie à ces ombres peintes.
Le raccourci entre la silhouette et le portrait et l’autoportrait est rapide à faire.
"Désormais les musées attirent à grands renforts de campagnes publicitaires, des troupeaux de moutons s’étirant sur leurs parvis en longues files d’attentes et trouvant là l’occasion de se repaître comme à la mangeoire, d’art en boîte."
L’art devient commerce. Mécène ou escroc ?
Les japonais ont développé un art à part à travers leur écriture.
Les messages communiqués sont parfois durs et pourtant si authentiques.
Nos artistes ont sû retranscrire avec brio les sentiments que nous évoquent les peintures de Gauguin.
Si les Aztèques ont disparus, leur œuvres survivent au travers de leur construction et sculpture : un peuple parfois cruel mais ayant développé un art unique.
Pour terminer, je voudrais dire merci à ces six peintres/chanteurs ainsi qu’à tout le reste de l’équipe pour ce magnifique brouillon-spectacle. Celui-ci ne peut aller qu’en s’améliorant vers une représentation finale. A Brest, espérons-le.
Julien Mazé, stagiaire multimédia au Fourneau.
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